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   Editorial

Et bien, c'est simple : l'idée est que nous ne pouvons plus accepter de nous laisser tyranniser par la politique du négativisme tous azimuts qui fait que l'on ne nous parle que de ce qui va mal, alors que partout dans le monde et à tout instant, des milliers de gestes, de paroles, de décisions, d'évènements, d'hommes sont porteurs de positif, d'espoir, de générosité, de progrès, d'humanité. Il est grand temps de se bouger : à nous de les chercher, de les débusquer, d'y prêter attention, et surtout d'en parler autour de nous.

Nous ne sommes pas programmés pour désespérer de tout. Nous sommes aussi capables du meilleur.

Mettons en route la spirale du "mieux sur terre" pour en finir avec la spirale infernale du négativisme et tous ensemble nous en sortirons vainqueurs, plus humains et  plus heureux encore !!!

Isabelle, une terrienne

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28 décembre 2011 3 28 /12 /décembre /2011 16:15

img1691         Dans la basilique de la Nativité de Bethléem, lieu de naissance de Jésus pour les chrétiens, une crèche grandeur nature  a été installée représentant la Sainte Famille et les Rois mages richement vêtus.

        "Beaucoup de Palestiniens musulmans fréquentent la Nativité", précise Père Stéphane, le responsable de la communauté des franciscains. "parce qu'ils la considèrent comme un lieu culturel, mais aussi parce que, dans le Coran, Jésus est un prophète, et l'Islam n' a pas de mal à dire que Jésus est né ici".
 

 

          Avant la création d'Israël en 1948, et l'arrivée massive de réfugiés palestiniens dans la région, 90% de la population de Bethléem était chrétienne, ajourd'hui, ils ne sont plus que 35%. Le soir, la ville clignote en vert et rouge. Un sapin immense est dressé sur la place de la Mangeoire.. Et à la tombée de la nuit, des chorales et des groupes de musique chrétiens jouent devant un public majoritairement musulman.
         "Nous sommes un exemple de cohabitation", estime Fadi Kattan, chrétien militant au sein d'un mouvement de résistance populaire non-violente à l'occupation israelienne. "Etre une minorité, ce n'est pas qu'une question de nombre d'habitants, c'est aussi un rôle au sein de la société. A Bethléem, les chrétiens ne sont pas une minorité, car, concernant le fonctionnement de la ville, les engagements économiques et le rôle politique, ils sont à égalité avec les musulmans. Nous sommes très loin de ce qui se passe en Irak, ou avec les coptes en Egypte".

 

         Même sentiment chez Victor Batarseh, le maire catholique de Bethléem. " Il y a parfois des frictions, souvent liées à des histoires d'amour entre jeunes des 2 communautés, car notre société ne croit pas  aux mariages mixtes pour l'instant. Mais la coexistence entre musulmans et chrétiens est très bonne", insiste-t'il." Le président Mahmoud Abbas assiste tous les ans aux 3 messes de minuit de Noël (catholique romaine, grecque orthodoxe et arménienne). Cela montre que nous, chrétiens et musulmans, ne formons qu'un seul peuple en tant qu'Arabes palestiniens."

       A Bethléem, comme ds neuf autres villes de Cisjordanie, le maire est chrétien par décret présidentiel, renouvelé à chaque élection municipale, afin de "maintenir la particularité  de ces villes liées à l'histoire de J-C". Le conseil municipal compte 8 élus chrétiens et 7 élus musulmans, dont certains sont membres  du mouvement islamiste du Hamas.

 

       Cet équilibre sera menacé à terme si l'exode des chrétiens se poursuit. Le maire situe le pic de l'émigration au début des années 2000, lors de la deuxième Intifada, mais constate que le mouvement se poursuit, à cause du mur de séparation construit par Israël, des conditions économiques et du manque de perspectives politiques.

       C'est pourquoi, afin de maintenir une forte présence chrétienne, les franciscains, présents depuis le 14ème siècle à Bethléem, mettent à la disposition de la population, une école pour 2100 élèves, un centre sportif et social, et grâce aux pélerinages, fournissent 300 emplois aux chrétiens.

 

Véronique Falez, pour Le Monde (extraits)

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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 09:59
Tourisme : le succès croissant des guides bénévoles
Des touristes à Calais. Le concept de « greeters », a été inventé en 1992 à New York.
Des touristes à Calais. Le concept de « greeters », a été inventé en 1992 à New York.

        Né aux États-Unis, le phénomène des «greeters», qui font visiter leur quartier aux vacanciers, a gagné Paris et les grandes villes françaises. 

        Si les Français n'ont pas bonne presse à l'étranger, ils tentent de se rattraper à domicile. En proposant des visites guidées gratuites, les «greeters» (hôtes d'accueil, en anglais), des bénévoles qui s'improvisent guides touristiques, visent ainsi à donner une bonne image de leur ville. Avec eux, on découvre un quartier, «leur» quartier. Ils livrent aux touristes ou aux nouveaux arrivants les bonnes adresses de leur vie quotidienne et autres anecdotes, en arpentant les rues de manière originale.


        Le concept de «greeters» fut inventé en 1992 par une New-Yorkaise convaincue que les meilleurs ambassadeurs de sa ville étaient ses habitants. Aujourd'hui, il est décliné dans huit pays, avec seize associations de bénévoles.


        La principale organisation, Parisien d'un jour, Parisien toujours, a baladé quelque 6000 personnes en trois ans dans les rues de la capitale. Une réservation sur le site Internet deux semaines avant la date de la visite est nécessaire à l'unique salarié de l'association pour trouver un bénévole parmi les 160 qu'elle compte. Subventionnée par la mairie de Paris, qui dit soutenir vivement ce type de démarche, Parisien d'un jour, Parisien toujours n'accepte que des petits groupes de un à six visiteurs.

«Les bénévoles ont un contact unique avec les personnes qu'ils prennent en charge, ils essayent vraiment de faire en sorte qu'elles se sentent chez elles à l'issue de la promenade», explique le président de l'association, Dominique Cotto.

Et à Paris, le challenge est de taille: il faut casser l'image peu accueillante    de l'autochtone. «Nous voulons que les visiteurs oublient les garçons de café pas aimables ou les gens pressés dans le métro en ayant un contact plus intime avec un Parisien», insiste Dominique Cotto.

 

       Mais, selon un guide conférencier professionnel, «tout ça, c'est de la concurrence déloyale. Nous, on a fait des études, on fait des heures de recherches avant chaque conférence, et on se creuse la tête pour proposer aux clients des visites originales». Las, ce dernier reconnaît toutefois ne «pas pouvoir lutter contre ces gens-là», qui ont investi «le créneau très porteur des relations humaines».

Découvrir des lieux délaissés

       Avec l'éclosion des réseaux sociaux, le tourisme participatif, type troc d'appartements ou accueil chez l'habitant («couch-surfing») connaît en effet un succès grandissant. Avant toute chose, on vise à moins dépenser, mais on recherche aussi l'originalité. Et là, quand c'est un postier, un ingénieur, un informaticien à la retraite ou une enseignante qui nous emmène sur son marché ou boire un café dans son bistrot habituel, on a l'impression de voyager autrement.

 

        Les visites des «greeters» sortent des sentiers battus et permettent de découvrir des lieux délaissés par le tourisme traditionnel. Ainsi, Parisien d'un jour, Parisien toujours organise-t-il des visites de Montreuil ou du Pré-Saint-Gervais, en Seine-Saint-Denis. Dominique Cotto assure que les touristes étrangers raffolent de ce type de découvertes inédites dans ce qu'il présente comme le «Paris de demain».

«Ce qui compte, c'est l'échange que nous avons avec les touristes», explique une bénévole. «Quand je les emmène vers le parc Monceau, par exemple, j'essaye de leur raconter des anecdotes historiques sur la statue d'Alexandre Dumas, aussi bien que de répondre à leurs questions sur notre vie quotidienne, comme par exemple le prix des loyers ou des contraventions.»

 

        Une formule finalement complémentaire de celle pratiquée par les guides traditionnels. C'est ce qu'affirme en tout cas l'office du tourisme de Paris, qui relaye les deux types de visites auprès de ses clients: «Après avoir parcouru les circuits classiques, les gens veulent découvrir la ville de l'intérieur.»

 

       Avis aux amateurs: les associations cherchent constamment à renouveler leur panel de bénévoles.

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9 octobre 2011 7 09 /10 /octobre /2011 15:21

                             Profession : socio-esthéticienne

 

 

         Il est aussi impo rtant pour un malade de pouvoir se regarder dans la glace que de prendre ses médicaments.


 

      Embellir le visage remonte le moral, prendre soin du corps apaise l'âme. De cette évidence, des femmes - avec quelques rares hommes - ont tiré une profession : socio-esthéticienne. Elles ne sont encore qu'un peu plus d'un millier en France, mais leur métier est utile, et trop méconnu.

 

       Corinne Prat hydrate la peau des mains d'un patient, abîmées par la chimiothérapie. «Au fond, dans le traitement du cancer, les compétences techniques sont partout les mêmes, explique le cancérologue Olivier Le Floch. Ce qui fait la différence, c'est la façon dont on prend en compte l'impact psychologique du traitement, la dégradation physique. » En gériatrie, Corinne masse le visage d'une malade d'Alzheimer «pour qu'elle continue à avoir envie d'exister dans le regard des autres » (1). En psychiatrie aussi, les socio-esthéticiennes sont les bienvenues. On sait que certains malades psychiques n'arrivent plus à appréhender leur corps, et pouvoir se regarder à nouveau dans une glace après un beau maquillage les aidera. 

 
       Manucure dans des salons de coiffure chics à Paris, Laurence Manzano en a eu un jour par-dessus la tête de la course à la rentabilité, de l'obsession commerciale. Depuis
sa reconversion, elle vogue d'hôpital en maison de l'emploi. Les soins de beauté ont,
selon elle, une autre vertu : libérer la parole. Celle de ces neuf hommes en réinsertion, par exemple, pieds dans la bassine, qu'elle initie aux soins de peau dans un centre d'hébergement du 13e arrondissement de Paris. Ou autour de l'atelier de maquillage organisé pour des demandeuses d'emploi de Seine- Saint-Denis. La séance, très décontractée, tourne vite au « groupe de parole »...« Dans un espace jeune santé, le cours sur l'acné amène à expliquer aux jeunes filles que les consultations en gynéco, c'est important», témoigne-t-elle également.

 

      A la fin des années 1970, Renée Rousière, une esthéticienne de choc tourangelle, petite
bonne femme à la forte personnalité, était convaincue que les personnes en détresse avaient besoin, plus encore que les autres, de ses services. C'est comme bénévole sur le terrain qu'elle a inventé le métier. D'abord dans un hôpital psychiatrique, à Tours, puis à la maison
d'arrêt de Fleury-Mérogis, où elle a obtenu la création d'un poste. Mais son expérience lui a enseigné qu'on ne pouvait s'improviser socio-esthéticienne. Alors elle a persuadé le CHU de Tours de créer une école en son sein (voir encadré).
 

 

      Les débouchés ? A l'heure où l'on serre les boulons dans tous les hôpitaux, ce n'est pas toujours facile pour les diplômées de trouver des demandes solvables. Beaucoup
s'en sortent en s'installant en indépendantes et en travaillant pour plusieurs structures,
comme Laurence Manzano, qui intervient dans neuf établissements. «Les trois quarts
des diplômées s'installent à leur compte et ne font pas ce métier pour faire fortune, explique
Marie-Aude Torres-Maguedano, la directrice du Codes (Cours d'Esthétique à Option humanitaire et sociale). Pourtant, les besoins sont énormes car tout établissement
s'occupant de personnes malades ou en détresse peut recourir à ces professionnelles. »

 

JACQUELINE DE LINARES
(1) Témoignage dans le film « Une fontaine en Italie », de Pascal Fettous, présentation du
métier de socio-esthéticienne par le Codes

 

Le Codes, est avec l'école d'esthétique de Montpellier Giorgifont, l'un des deux seuls établissements à délivrer le titre de socio-esthéticienne inscrit au RNCP ( Répertoire National des Certifications Professionnelles). De statut associatif, il est rattaché au CHU de Tours et à l'hôpital national de St Maurice, dans le Val de Marne. Il accueille des eprsonnes déjà diplômées en esthétique (CAP, BP, BTS) et fortes de 2 années d'expérience professionnelle. Il délivre en 7 mois une formation  médicale et sociale, en alternance avec des cours de psychologie, gériatrie, cancérologie et des stages dans les hôpitaux et les structures sociales. La formation coûte 3.700€ mais est destinée à des professionnels, et dans la majorité des cas, est prise en charge par la Formation continue ( Fongecif, Pôle Emploi, etc ) .

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22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 14:05

                                         
        Contrairement à une idée reçue, les jeunes générations ne sont pas dépolitisées.

 

          Les dernières études montrent même un regain d'intérêt qui s'accompagne de comportements nouveaux. Ce n'est peut-être encore qu'une brise ou un simple appel d'air. Mais les experts ont repéré depuis quelques années un vent politique nouveau qui souffle sur la jeunesse française. Dans une étude publiée fin 2010, le sociologue Bernard Roudet révèle un frémissement très sensible de l'intérêt politique chez les moins de 30 ans.

Chargé d'études à l'Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire (Injep), le chercheur s'est penché sur la quatrième édition de l'enquête sur les valeurs des Français, réalisée tous les neuf ans depuis 1981.

Ces derniers résultats font apparaître « une politisation des jeunes à la hausse, comparable aujourd'hui à celle des adultes». Alors que les résultats étaient faibles et stables depuis des années, la proportion de jeunes qui se déclarent « très intéressés » par la vie politique a doublé en 2008, pour atteindre 12 %. Suivent 29 % des jeunes qui se déclarent «assez intéressés», soit une hausse de sept points par rapport à 1990.
La fréquence des discussions politiques a dépassé en 2008 celle de 1981, année pourtant sensible. 53 % des 18-29 ans discutent «de temps en temps » de politique (même niveau qu'en 1981) et 17 % répondent «souvent» (contre 12 % en 1981).
 

 

        Ce renforcement de l'intérêt politique est confirmé par les données du Centre d'étude de la vie politique (Cevipof) de Sciences-Pô. Elles révèlent une légère augmentation, entre 1988 et 2002, puis un bond en avant de 15 points en 2007, avec 67 % des jeunes qui se disent très ou assez intéressés. L'ensemble de ces résultats donne raison à la chercheuse du Cevipof, Anne Muxel, qui réfute la thèse de la dépolitisation de la jeunesse. Dans son dernier ouvrage, elle explique au contraire que la politisation se maintient, mais que ce sont « les contenus » même de l'intérêt qui ont évolué : « Celui-ci s'est déporté de la scène nationale vers la
scène mondiale. (...) Les questions éthiques ont pris le pas sur les clivages idéologiques. »

Bernard Roudet estime lui aussi que l'intérêt des jeunes se porte davantage sur « les grands sujets de société, comme l'environnement ou aussi les questions spirituelles».
 

 

       Les moins de 30 ans ne se tiennent pas à l'écart du jeu politique. En 2007, leur participation à l'élection présidentielle a été presque aussi forte que celle de leurs aînés, avec 82 % de votants aux deux tours. La première décennie du XXIe siècle a surtout été marquée par la récurrence et l'intensité des mouvements lycéens et étudiants. Contre le contrat
première embauche (CPE) en 2006, la réforme du lycée en 2008, jusqu'à leur mobilisation inattendue sur la défense des retraites cet automne.
 

 

       Deux éléments d'explication éclairent ce retour du politique. D'une part, la « pipolisation » de la vie publique a un fort impact sur leur mobilisation électorale, qui reste en dents de scie. L'année 2007 a révélé un indéniable effet Sarkozy, en « pour» ou en « contre ». D'autre part, le rapport au politique des jeunes est de plus en plus «protestataire», note Anne Muxel. La crise financière, les difficultés à entrer dans le monde du travail n'ont pu que les inciter à s'engager dans des combats qu'ils estiment mener au nom de la justice ou de l'égalité.
Les différents responsables des mouvements politiques de jeunesse qui, en nombre d'adhérents, se disent tous en nette croissance, confirment cette analyse. Noé Pflieger, 23 ans, un des responsables des Jeunes Verts, estime que «l'anti-sarkozysme a réveillé la jeunesse. Mais s'il est facile de mobiliser "contre", en général, cela ne dure pas. L'enjeu est de trouver de nouveaux modes d'engagement. »
Chez les Jeunes populaires de l'UMP, Julien Rutard, 23 ans, témoigne dans le même sens : « Avec le recours aux réseaux sociaux, c'est facile de motiver les jeunes. Pour la prochaine présidentielle, on sent déjà un frémissement.»

 

     Selon les travaux d'Anne Muxel et l'étude «valeurs » analysée par Bernard Roudet, les formes d'expression politique des jeunes sont moins institutionnelles et de plus en plus variées. 64 % des jeunes disent avoir signé une pétition en 2008, contre 47 % en 1981, et 48 % ont participé à une manifestation, contre 34 %.
Est-ce que cette évolution va dans le sens d'une vraie socialisation politique ? Les avis sont partagés. Si Anne Muxel estime que les jeunes se réapproprient à leur façon le terrain politique, Bernard Roudet s'avoue « un peu moins optimiste» sur la solidité de cet investissement.
 

 

      Enfin, sur le fond, l'enquête «valeurs » confirme une progression du centre et de la droite parmi les jeunes, mais aussi une forte poussée aux deux extrêmes. En outre, 24 % des jeunes estiment qu'il faut «changer radicalement l'organisation de notre société », alors qu'ils n'étaient que 6 %à le penser en 1990. Cette nouvelle montée de la radicalisation est observée avec attention par les chercheurs. Olivier Galland, du CNRS, y voit l'expression d'un inquiétant décrochage d'une partie des jeunes, parmi les moins diplômés ou les habitants des cités.

 

Bernard CORCE
La Croix

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28 août 2011 7 28 /08 /août /2011 18:59

Le dalaï Lama reste optimiste pour l’évolution de l’humanité

 

Le dalaï lama, chef spirituel des Tibétains, s’est dit « optimiste » quant à l’évolution de l’humanité après le « siècle de violence » que fut le 20e siècle, samedi lors d’une visite en Finlande.

« Je suis optimiste quant à l’évolution de l’humanité vers la maturité », a assuré le dalaï lama au cours d’une conférence donnée à Espoo, à l’ouest d’Helsinki, à l’invitation de l’Association culturelle tibétaine de Finlande.

« Le siècle dernier, nous avons connu beaucoup d’inventions et de développements. Mais en même temps, nous avons connu le plus grand nombre de personnes tuées par la violence », a souligné le prix Nobel de la paix.

Si bien que le 20e siècle « est devenu un siècle de violence », selon lui.

Mais, estime-t-il, désormais « partout dans le monde les gens sont dégoûtés par la violence ». Une évolution qu’il illustre par « le mouvement vers l’abandon des armes nucléaires ».

En outre, « au siècle dernier, jusqu’à la fin du siècle, personne ne parlait d’écologie, les gens ne pensaient qu’au développement matériel », a relevé le dalaï lama en saluant la prise de conscience à l’échelle planétaire des menaces contre l’environnement.

Le chef spirituel a expliqué que « les problèmes rencontrés en ce début de siècle, comme le terrorisme, proviennent du passé ».

Pour les éviter, dit-il, « nous devons faire plus d’efforts en matière d’éducation » de la jeunesse.

L’un des principaux maux qui menacent l’humanité est l’accroissement de sa population, selon le dalaï lama qui prône un contrôle des naissances.

« Le meilleur moyen de contrôler les naissances, c’est qu’il y ait plus de moines ! »,  a-t-il ajouté dans un éclat de rire.

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23 juin 2011 4 23 /06 /juin /2011 13:09

 

                                   Envie d'aider, besoin d'être aidé ?

 

 

   Echangez avec la première communauté solidaire de France !

 

            

   Voilà un principe intéressant et positif, qui allie nouvelles technologies et solidarité !

 

   Et j'ai nommé  :               REWORLD.COM

 

       

   Allez sur http://www.reworld.com et découvrez ce nouveau type de solidarité, qui peut être utile à chacun d'entre nous  !

 

     déniché par Catherine W.

 

       

 

 

 

 

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14 juin 2011 2 14 /06 /juin /2011 14:27
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3 juin 2011 5 03 /06 /juin /2011 14:01
La Maison des BABAYAGAS

La Maison de Babayaga
(nom issu d'un conte russe)
La Maison des Babayagas,
sera une maison de femmes âgées, solidaires et citoyennes. Pour de multiples raisons, le nombre de 17 femmes est retenu.
 Le public visé sera composé de personnes ayant une habitude de vie collective: militantes associatives, etc.
Chaque usagère aura son lieu personnel, (studio avec kitchenette et salle d'eau), bien insonorisé où elle continuera à mener sa vie personnelle. De grands locaux collectifs, cafeteria, salle polyvalente, bibliothèque, atelier, laverie, seront à leur disposition ainsi qu'un petit jardin.
 
Cette Maison est voulue par ses initiatrices :
Autogérée :
Pleinement autonomes, refusant l'assistanat, les Babayagas gèreront leur maison elles-mêmes, n'acceptant d'aide extérieure que le moins possible et pour palier leurs forces déclinantes.
Solidaire: c'est dans la solidarité de leur vie ensemble qu'elles s'aideront à bien vieillir, les soins du corps - gymnastique, balnéothérapie, massages etc y aidant -
En cas de nécessité, l'aide des divers services oeuvrant au maintien à domicile sera naturellement sollicité. Elles s'aideront aussi à mourir dans le respect et la dignité préservés.
Citoyenne: Loin de s'enfermer en ghetto, les Babayagas seront ouvertes sur la ville en termes de services - soutien scolaire, aide aux jeunes femmes, à celles qui ont des difficultés avec le français, transmission et échanges réciproques de savoirs et de traditions, initiation au SEL etc … sans oublier la culture : concerts, expositions, jours de réception conviviale interculturelle, intergénérationnelle et ... gastronomique. Elles interviendront, selon le choix de chacune, dans la vie associative de la ville. Elles accueilleront, dans la journée, tous ceux et celles qui voudront participer, avec les mêmes aspirations qu'elles, à la vie de la Maison.
Ecologique : La protection phonique et thermique sera garantie par des matériaux écologiques, l'eau chaude fournie par panneaux solaires. Son fonctionnement comportera une gestion rigoureuse de l'eau, des énergies et des déchets. Ces dames créeront du lien et du bien et œuvreront à la cohésion sociale de leur quartier. Refusant le social martyr elles inventeront le social ludique. La vieillesse n'est pas forcément un naufrage.
La première de ces maisons ouvrira à Montreuil (93) au cœur de la ville, tout près du métro Mairie de Montreuil. La municipalité a voté à l'unanimité la mise à disposition d'un terrain sur lequel l'OPHLM étudie la réalisation de ce projet, soumis au Conseil Général du 93.
Si ce projet très novateur et humaniste vous intéresse ou si vous voulez le soutenir financièrement, n'hésitez pas à contacter une des trois femmes responsables de cette très belle initiative.
Article réalisé par
Reportage mis à jour Septembre 2005
Copyright © 2000+ Actualités Solidarité
Tous droits réservés.
 
 
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27 mai 2011 5 27 /05 /mai /2011 21:43

                                   La France est le pays le plus pessimiste du monde.

 

          Elle est obsédée par son déclin depuis la fin du règne de Louis XIV. Elle enrage contre la « trahison » de ses élites depuis la défaite de 1870. La moitié des Français redoute sérieusement de partager un jour la tragédie des SDF. Un sondage devenu célèbre, réalisé à la fin de l'année dernière dans 53 pays a travers la planète, établissait que les Français redoutaient plus l'année 2011 que les Afghans ou les Irakiens.

         

          Les déclinistes - intellectuels, essayistes, éditorialistes, politiques - tiennent le haut du pavé. L'extrême droite et l'extrême gauche font leur miel de cette mélancolie collective, de ce sentiment que la France ne cesse de perdre son influence, que la mondialisation n'est porteuse que de catastrophes, que l'Europe nous corsète et que notre avenir est derrière nous. Il n'est question que de déclassement individuel, social ou national, le programme présidentiel socialiste en fournit le dernier exemple.
       

         Certes, la France va de crises en tumultes depuis plus de trente-cinq ans, le chômage y dépasse toujours 9 %, plus de 10 % de la population vit au dessous du seuil de pauvreté, la précarité en menace le double. C'est aussi cependant une réalité que la France, le plus beau pays du monde (première destination touristique), reste l'un des trois plus attractifs pour des investisseurs qui ne sont pas des philanthropes, qu'elle demeure la 5e puissance économique avec ses 65 millions d'habitants et l'une des plus solidaires grâce à son bouclier social. Or, si les Français veulent bien admettre en forte majorité qu'ils sont plutôt heureux dans leur vie personnelle, ils considèrent dans une proportion équivalente que leur destin collectif s'apparente à un purgatoire. La France doute, s'afflige et s'angoisse, comme si se dessinait le crépuscule de la « grande nation », comme la nomment ironiquement ses voisins.

         Face à cette méchante caricature, voîcî enfin une réaction qui s'ébauche. Plusieurs livres publiés simultanément prennent le contre-pied des apocalyptiques professionnels.
Le plus original est celui de Michel Godet, économiste bien connu, professeur au Conservatoire national des arts et métiers et grand pourfendeur de mythes. Tout au long de ses "Bonnes nouvelles des conspirateurs du futur» (1), il nous raconte avec verve quatorze exemples d'entrepreneurs qui, par leur seule qualité d'initiative, de courage et d'imagination, ont réussi des prouesses. Cela va du jeune Algérien, clandestinement en France à 16 ans, devenu aveugle et qui grâce à l'informatique rebondit en expert reconnu, à l'adolescent orphelin, malade et sans diplôme qui, par sa seule ingéniosité, se retrouve à la tête d'un groupe de 800 personnes spécialisé dans le verre et l'isolation. On croise encore un manager de l'assurance- maladie qui, en vingt ans, obtient des résultats spectaculaires dans la Sarthe, un apprenti charcutier vendéen qui triomphe aujourd'hui dans l'agro-alimentaire, d'autres qui s'imposent en Provence ou sur le Net.

        Bref, pour Godet, c'est le facteur humain, les entrepreneurs visionnaires, la créativité de la France d'en bas qui font la différence.

       Jean-Hervé Lorenzi, président du Cercle des économistes, ne craint pas la provocation avec « Le fabuleux destin d'une puissance intermédiaire» (2), Sa thèse est audacieuse, revigorante et, tout compte fait, convaincante. Natalité, productivité, la France ne manque pas d'atouts, pourvu qu'elle renonce à son éternelle nostalgie et se mette à croire aux vertus d'un puissance « intermédiaire », encore située à terme entre la 5e et la 8e place. Il faut pour cela bousculer l'Education nationale, le Code du travail, faciliter l'investissement dans les secteurs d'avenir : rien d'inaccessible avec du volontarisme.
        Ecrit avec une parfaite clarté, n'hésitant pas à brocarder les défaitistes chroniques, mettant en lumière les ressorts susceptibles d'être mis en mouvement, ce petit essai-là devrait être envoyé à tous les tenants de la « pensée unique » décliniste. Il est vrai qu'ils n'en tiendraient pas compte...
 

         On retrouve le même raisonnement dans « Les Trente Glorieuses sont devant nous » (3), de deux jeunes économistes penchant à gauche, Karine Berger et Valérie Rabault. Si la France croit en elle-même, en son modèle économique et social, le mariage de l'Etat et des grandes entreprises par exemple, elle peut avec un plan d'investissement de 90 milliards s'implanter dans les cinq principaux secteurs d'avenir. Une contre-offensive du« club des optimistes » ne serait pas elle-même sans son sherpa Alain Minc. « Un petit coin de paradis » (4), sa charge contre le déclinisme, couronne le tout à l'échelle européenne avec ironie et alacrité.

 

          Les briseurs de moral n'ont donc pas encore gagné. La France n'est pas vouée à devenir la dame en noir.

 

 par Alain Duhamel. Le Point.


1. Odile Jacob, 336 pages, 20 c.
2. Grasset, 170 pages, 9 c.
3. Editions Rue Fromentin, 192 pages, 20 e.
4. Gïasset, 150 pages, f-€.
 

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23 mai 2011 1 23 /05 /mai /2011 18:03

          Alors que la moitié de la population mondiale vit dans des métropoles de plus en plus fonctionnelles et anonymes, seules des initiatives locales peuvent recréer du lien social, préserver la biodiversité urbaine... et réenchanter nos rues.


        Chasse au trésor, flash mob (1), bookcrossing (2), bataille de pistolet à eau, fête des voisins... Et si la ville était en train de devenir un immense terrain de jeux ? Depuis quelques années, ces amusements collectifs débarquent dans nos rues. Douce régression vers l'enfance des adultes urbains ou symptôme plus profond d'une nouvelle envie de vivre la ville ?


       Pour le psychiatre et psychanalyste Patrice Huerre, ces jeux, prétextes à briser la glace avec des inconnus et à se regrouper autour de centres d'intérêt communs, « viennent pallier le déclin des communautés traditionnelles et permettent d'en créer de nouvelles ». Ces activités ludiques proposent ainsi une alternative à l'anonymat des grandes villes, malmenant l'image type du citadin allergique au contact, bien calfeutré sous le casque de son lecteur MP3
ou derrière son téléphone portable. Elles lui permettent aussi de rompre avec ses réflexes fonctionnels. «Ces jeux amènent de l'imprévu, ils participent au "réenchantement du monde" », remarque le sociologue Pascal Lardellier. À l'heure où la moitié de la population mondiale vit en ville, ce réenchantement est au coeur de la réflexion sur nos cités.


        C'était d'ailleurs le thème de l'Exposition universelle de Shanghai (« Better city, better life ») et l'une des préoccupations majeures du Grenelle de l'Environnement. Pourtant, les urbanistes eux-mêmes le disent : la ville durable n'est pas une formule que l'on peut imposer d'en haut. Ce sont aux acteurs locaux, élus, habitants, entrepreneurs que revient l'initiative de préserver la biodiversité urbaine et le "mieux vivre ensemble". La création de potagers collectifs dans des terrains en friche, de cafés ouverts aux familles, de maisons de retraite autogérées ou d'unités de recyclage des objets ménagers participent, dans les quartiers, à la même réinvention de l'urbanité que la déjà très suivie "Fête des Voisins" : il s'agit toujours de prendre soin de son environnement immédiat, matériel et humain, en privilégiant la gratuité, le recyclage et le partage.


       « Les villes sont comme un corps humain que l'on soignerait par l'acupuncture, explique Esther Dubois, urbaniste et présidente de l'association Complex'cité. Une toute petite piqûre d'aiguille en un point localisé peut avoir des effets bénéfiques sur l'organisme entier. C'est ainsi qu'agissent ces initiatives ponctuelles qui, en se multipliant, contribuent à métamorphoser la ville. »

 

1. Les "flash mobs" sont des réunions éphémères et soudaines dans des lieux publics organisées via internet.
2. Le "bookcrossing" consiste à abandonner un livre dans un lieu public afin qu  'il soit récupéré par un autre lecteur.

 

A lire : Le Réenchantement du monde de Michel Maffesoli (La table Ronde, 2007)

            Petit traité des villes à l'usage de ceux qui les habitent de Sybille Vincedon (Hachette littératures, 2008)

 

Psychologies Magazine.

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