Du mieux sur terre... ou l'émergence du positif à tout crin !
Editorial
Et bien, c'est simple : l'idée est que nous ne pouvons plus accepter de nous laisser tyranniser par la politique du négativisme tous azimuts qui
fait que l'on ne nous parle que de ce qui va mal, alors que partout dans le monde et à tout instant, des milliers de gestes, de paroles, de décisions, d'évènements, d'hommes sont porteurs de
positif, d'espoir, de générosité, de progrès, d'humanité. Il est grand temps de se bouger : à nous de les chercher, de les débusquer, d'y prêter attention, et surtout d'en parler autour de
nous.
Nous ne sommes pas programmés pour désespérer de tout. Nous sommes aussi capables du meilleur.
Mettons en route la spirale du "mieux sur terre" pour en finir avec la spirale infernale du négativisme et tous ensemble nous en sortirons
vainqueurs, plus humains et plus heureux encore !!!
Le taux de dioxyde d’azote, un gaz polluant émis notamment par les moteurs des véhicules, a diminué de 44 % en trois ans dans la capitale britannique. La conséquence d’une politique agressive de réduction de la circulation mise en place par la mairie.
La publication de l’étude, commandée par la mairie de Londres auprès de scientifiques, survient tout juste un an avant l’extension de la “zone à ultrabasse émission” du centre de Londres à la quasi-intégralité de la capitale britannique. “À compter du 25 octobre 2021, explique The Guardian, toutes les voitures à essence ne respectant pas les critères Euro 4 –les véhicules vendus avant 2006 – ainsi que la plupart des véhicules diesel achetés avant 2015 devront payer 12,5 livres [13,7 euros], y compris pour un déplacement d’un kilomètre.”
L’objectif est de dissuader les Londoniens d’utiliser leurs véhicules. “La mesure est considérée comme l’une des plus radicales du monde” en matière de lutte contre le dioxyde d’azote, un gaz émis notamment par les moteurs thermiques. “Et devrait mener à une réduction encore plus importante des émissions.” Car, en dépit des bonnes nouvelles brandies par la mairie travailliste, le chemin à parcourir reste encore long. “Les niveaux de pollution aux particules sont supérieurs aux limites de l’Organisation mondiale de la santé dans 99 % de la ville”, tempère The Guardian. Une mauvaise qualité de l’air responsable de milliers de morts prématurées chaque année à Londres.
Le Mont Ventoux, la Baie de Somme, le parc de Corbières-Fenouillèdes et celui du Doubs-Horloger vont rejoindre le club des parcs naturels régionaux déjà existants. L'exécutif l'a officialisé ce mercredi lors du 4e conseil de défense écologique. Le président s'est engagé à faire passer 30% du territoire en zone protégée d'ici à 2022.
Les précédents conseils de défense écologique avaient été marqués par l'abandon du projet minier la Montagne d'Or, en Guyane, ou celui d'un grand centre de commerce et de loisirs, Europacity au nord de Paris. Lors de la quatrième réunion de cette instance créée en pleine crise des "gilets jaunes", Emmanuel Macron a notamment officialisé la création de quatre nouveaux parcs naturels régionaux. Il s'agit du Mont Ventoux, du parc de Corbières-Fenouillèdes, du parc du Doubs Horloger et de la Baie de Somme.
Ces quatre territoires, dont la labellisation est dans les tuyaux depuis plusieurs années, s'ajouteront donc aux 54 parcs naturels régionaux de France déjà existants (15% du territoire), soit 9 millions d'hectares pour 4 millions d'habitants, et parmi lesquels ont peut citer le Perche, le Morvan, la Montagne de Reims, Le Marais Poitevin ou encore les Monts d'Ardèche. Le degré de protection y est moins contraignant que dans un parc national ou dans une réserve naturelle, mais les communes s'engagent à signer une charte valide pendant 12 ans qui fixe les objectifs à atteindre, les orientations de protection, de mise en valeur et de développement. Ce projet vise la préservation des patrimoines et leur valorisation durable. Certains y sont d'ailleurs opposés, redoutant de voir leur territoire mis sous cloche. Emmanuel Macron s'est engagé à faire passer 30% du territoire en zone protégée d'ici à 2022
Le Mont Ventoux (Vaucluse)
Le périmètre du projet couvre le tiers nord-est du département du Vaucluse. Il s'étend d'ouest en est, de Carpentras aux confins du plateau d'Albion, à la limite des Alpes de Haute-Provence, et du nord au sud du bassin de Vaison-la-Romaine aux crêtes des Monts de Vaucluse.
Ce territoire avec ses 35 communes s'étend sur 85.913 hectares pour un total de 88.215 habitants.
Le parc de Corbières-Fenouillèdes
Dans l'est des Pyrénées, le territoire s'étend vers le Nord en direction des contreforts sud du Massif Central.
Le parc du Doubs Horloger
Dans l'Est de la France, le Pays Horloger réunit les vallées du Doubs et du Dessoubre, le Val de Morteau, ainsi que les plateaux de Maîche-Le Russey et de Belleherbe.
La Baie de Somme
Le périmètre du projet comprend 137 communes, de Mers-les-Bains à Fort-Mahon, sur le littoral picard, jusqu'à Longpré-les-Corps-Saints et Maison-Ponthieu, à l'est dans les terres.
Doter l'Union européenne d'un budget climat, charger la Banque européenne d'investissement (BEI) de financer des projets pour la transition énergétique ou encore aider massivement les pays d'Afrique : ce sont les propositions d'un ambitieux "pacte finance-climat" européen, porté par l’économiste Pierre Larroutourou et le climatologue Jean Jouzel.
Au moment où les Etats-Unis se désengagent de l'Accord de Paris sur le climat, l’Europe doit retrouver sa place et sauver le climat. C’est le sens du Pacte finance climat européen (1) présenté jeudi 15 mars à l’Unesco, à l’occasion de la 47ème assemblée plénière du GIEC et de ses 30 ans.
"Il faut un nouveau projet à l'Union européenne, qui redonne du sens à l'aventure. L'Europe a besoin de montrer qu'on peut lutter de manière radicale pour sauver le climat", a déclaré ainsi à l’AFP l’économiste Pierre Larrouturou, l’un des porteurs du projet avec le climatologue Jean Jouzel.
Cette sorte de Plan Marshall pour le Climat serait financé par la création monétaire de la BCE, La Banque centrale européenne, une Contribution Climat de 5 % sur les bénéfices des entreprises non réinvestis, la taxe sur les transactions financières et la taxe sur le CO2.
Un plan Marshall pour le climat
Il prévoit de transformer la Banque européenne d'investissement, la BEI, en banque de développement durable, "chargée de fournir aux Etats membres des financements à taux zéro qui seront intégralement utilisés pour la transition énergétique", selon la présentation. Chaque État aurait un ‘droit de tirage’ annuel correspondant à 2 % de son PIB, et ce pendant 30 ans. Ceci permettrait par exemple d'améliorer l'efficacité énergétique des bâtiments de manière massive, alors que ce secteur est le plus consommateur d'énergie en France devant les transports, a expliqué l'économiste. Avec ce système, la France disposerait par exemple chaque année de 45 milliards d’euros à taux zéro.
Par ailleurs, le pacte propose de "créer un vrai budget climat au niveau européen, doté de 100 milliards d'euros chaque année" et d'"augmenter très nettement l'aide aux pays d'Afrique et du pourtour méditerranéen" (40 milliards de dons chaque année) ou encore d'"investir massivement dans la recherche".
Objectif : des millions de signatures pour la COP24 en Pologne.
La rédaction d'un nouveau traité, prenant en compte est en cours de rédaction sous l'autorité de l'ancien ministre des Affaires étrangères et de la coopération espagnol, Miguel Moratinos. Il devrait être prêt d'ici à la COP 24.
Le collectif qui défend ce projet veut également profiter des "consultations citoyennes" sur l'avenir de l'Europe voulues par Emmanuel Macron, qui ont été lancées à la mi-avril en France, pour le faire connaître du grand public. Il espère pouvoir en faire de même dans les autres pays de l'Union européenne où se sont tenues des consultations similaires entre avril et octobre. L’objectif est d’apporter quelques millions de signatures de citoyens et l'ébauche du traité aux chefs d’Etat européens, lors de la COP24 qui aura lieu en décembre 2018 en Pologne.
La liste des signataires en faveur de ce pacte, est plutôt éclectique, du prince Albert de Monaco au patron de la Confédération européenne des syndicats Rudy de Leeuw, en passant par l'ancien président de la Commission européenne Romano Prodi. Ont également signé : des économistes (James Galbraith, Tim Jackson, Alain Granjean), des politiques, des représentants du monde du spectacle ainsi que des philosophes et des écrivains.
P.S / l'appel est consultable ici : www.pacte-climat.eu/fr/l-appel/
C’est une idée toute bête qui aurait déjà séduit plus de 20.000 personnes dans le monde, dont Mark Zuckerberg, le président de Facebook (rien que ça). Courir en ramassant des déchets, voilà un concept surprenant qui pourrait prendre encore plus d’ampleur avec le lancement, ce mardi, d’une appli pour smartphone. C’est en tout cas l’objectif de Nicolas Lemonnier, ce Nantais de 35 ans qui se cache derrière l’association Run Eco Team, créée il y a près de deux ans.
« C’est une appli de running plutôt classique, sauf qu’elle propose à la fin de se prendre en photo et d’alimenter un compteur mondial de la quantité de déchets récoltés, explique le jeune ostéopathe, qui s’est mis à la course à pied en 2015 juste avant la naissance de son fils. En juin, on avait calculé que nos membres avaient ramassé en moyenne 19 tonnes par semaine. Il est possible que ce soit beaucoup plus ! Et puis faire monter un compteur, c’est très motivant. »
Une course avec le président Macron
Pour que les chiffres grimpent, Nicolas Lemonnier peut compter sur ses soutiens, très nombreux. Après que le président de Facebook a fait exploser sa cote de popularité, en postant une vidéo qui mettait en valeur son action en décembre dernier, plusieurs sportifs et personnalités (Stéphane Diagana, Laurie Thilleman, Audrey Pulvar…) ont adhéré à son mouvement 1 Run = 1 déchet. Il se murmure même que le président de la République Emmanuel Macron pourrait lui aussi se prêter au jeu, dans les prochains mois. « Les contacts sont pris, ça se concrétise. »
Mais c’est surtout grâce aux milliers de membres de sa page Facebook, qui postent chaque jour des selfies armés d’ordures en tous genres que le mouvement s’emballe. « On a ouvert un groupe au Portugal la semaine dernière, et il y a déjà plusieurs centaines de membres. Ça marche aussi très bien en Suède, aux Etats-unis, en Chine…, se félicite Nicolas Lemonnier. C’est super, surtout quand on sait que ça a permis à beaucoup de gens sensibles à l’environnement de se mettre à la course. Courir pour un monde plus propre, c’est un projet passionnant. »
Des données pour les municipalités
L’objectif de l’appli est aussi de réaliser une cartographie de la propreté des chemins empruntés par les joggeurs et promeneurs partout dans le monde. A la fin de sa course, une fois qu’il a posté une photo de son butin, l’utilisateur peut mettre une note évaluant l’état de saleté du parcours réalisé. « Ces données seront à disposition des municipalités, indique Nicolas Lemonnier. Elles permettront peut-être d’installer davantage de poubelles dans ces zones, ou d’organiser des collectes plus régulières. »
En plus des sorties individuelles, quelque 200 événements ont déjà été organisés en France. A Nantes, il y a deux semaines, des dizaines coureurs munis de petits sacs à dos ont réuni 255 kg de déchets en ville, dont une grosse quantité de canettes et bouteilles vides. Sur les différents parcours, c’est celui aux abords des Machines de l’île qui a été désigné comme le plus sale.
Afin de développer la pratique, Nicolas Lemonnier et les membres de Run Eco Team prévoient désormais d’organiser un grand événement collectif comme celui de ce dimanche au moins une fois par mois. « Et si ça peut faire réfléchir et dissuader ceux qui abandonnent leurs déchets de le faire, ce serait encore mieux !"
Selon une étude scientifique, le scénario est possible à condition de réduire le gaspillage alimentaire et de limiter la consommation de protéines animale.
Les bénéfices du bio pour la santé et pour l’environnement sont aujourd’hui prouvés. Mais pour ses contempteurs, ce type de production ne pourrait pas être généralisé, faute de rendements suffisants pour subvenir aux besoins d’une planète à la démographie galopante. Une idée répandue que réfutent des chercheurs européens dans une nouvelle étude publiée par la revue Nature Communications,mardi 14 novembre.
Un agriculteur utilise un engrais organique sur une rizière dans les Nouveaux Territoires de Hong Kong.
Dans ce travail, le plus abouti sur la question, ils affirment qu’il est possible de nourrir plus de 9 milliards d’êtres humains en 2050 avec 100 % d’agriculture biologique, à deux conditions : réduire le gaspillage alimentaire et limiter la consommation de produits d’origine animale. Et ce, sans hausse de la superficie de terres agricoles et avec des émissions de gaz à effet de serre réduites. Un défi de taille, alors que le bio ne représente que 1 % de la surface agricole utile dans le monde – 6 % en France.
« Un des enjeux cruciaux est aujourd’hui de trouver des solutions pour basculer dans un système alimentaire durable, sans produits chimiques dangereux pour la santé et l’environnement, avance Christian Schader, l’un des coauteurs de l’étude, chercheur à l’Institut de recherche de l’agriculture biologique, situé en Suisse. Or cette transformation inclut une réflexion sur nos habitudes alimentaires et pas seulement sur les modes de production ou sur les rendements. »
L’intensification de l’agriculture, si elle a considérablement accru la quantité de nourriture disponible au cours des dernières décennies, a dans le même temps conduit à des « impacts environnementaux négatifs considérables », rappellent les scientifiques, qui citent la hausse dramatique des émissions de gaz à effet de serre, le déclin de la biodiversité ou encore les pollutions de l’eau et des terres. Or, selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), la production agricole devra encore augmenter de 50 % d’ici à 2050 pour nourrir une population mondiale de plus de 9 milliards d’humains. De quoi fragiliser davantage l’environnement et le climat, et donc la sécurité alimentaire.
Comment produire autant mais autrement ? En se basant sur les données de la FAO, les chercheurs, financés par l’institution onusienne, ont modélisé les surfaces agricoles qui seraient nécessaires pour obtenir le même nombre de calories (2 700 par jour et par personne) en 2050, avec différentes proportions d’agriculture biologique (0 %, 20 %, 40 %, 60 %, 80 % ou 100 %), et en tenant compte de plusieurs niveaux d’impact du changement climatique sur les rendements (nul, moyen, élevé).
Première conclusion : convertir la totalité de l’agriculture au biologique nécessiterait la mise en culture de 16 % à 33 % de terres en plus dans le monde en 2050 par rapport à la moyenne de 2005-2009 – contre 6 % de plus dans le scénario de référence de la FAO, essentiellement basé sur l’agriculture conventionnelle. Car les rendements du bio sont plus faibles. En découlerait une déforestation accrue (+ 8 % à 15 %), néfaste pour le climat.
Réduction des impacts environnementaux
Mais dans le même temps, l’option avec 100 % de bio entraînerait une réduction des impacts environnementaux : moins de pollution due aux pesticides et aux engrais de synthèse et une demande en énergies fossiles plus faible. L’un dans l’autre, les émissions de gaz à effet de serre de l’agriculture bio seraient de 3 à 7 % inférieures à celles du scénario de référence, « un gain faible », notent les auteurs.
Pour contrebalancer les effets négatifs du tout bio, les chercheurs proposent d’introduire deux changements dans le système alimentaire : réduire le gaspillage – aujourd’hui responsable de la perte de 30 % des aliments de la fourche à la fourchette – et limiter la concurrence entre la production de nourriture pour les humains et celle pour le bétail. Un tiers des terres cultivables de la planète sont utilisées pour nourrir les animaux d’élevage de soja, maïs, blé, etc., alors que ces céréales pourraient aller à l’alimentation humaine. Un tel changement reviendrait à réduire la quantité de bétail et donc la consommation de produits d’origineanimale (viande, poisson, œufs, laitages) qui pourrait être divisée par trois.
« Nous ne promouvons pas le bio ou tel régime alimentaire, prévient Christian Schader. Nous montrons à travers 162 scénarios ce qui est possible et à quelles conditions. La direction à prendre est ensuite un choix politique et de société. » « Les auteurs ne peuvent pas être accusés d’être pro-bio, confirme Harold Levrel, professeur à AgroParisTech et chercheur au Centreinternational de recherche sur l’environnement et le développement, qui n’a pas participé à l’étude. Ils ont choisi des hypothèses très conservatrices, en considérant par exemple que la consommation d’eau est la même en bio et en conventionnel. »
50 % de bio pourraient nourrir les Français en 2050
Pour l’expert, cette approche « multifactorielle et systémique » est « très intéressante », car « c’est la première fois qu’on répond à la question de savoir si le bio peut nourrir le monde en intégrant à la fois la question des rendements, de l’occupation des sols, des effets environnementaux ou encore des émissions de CO2 ».
Un exercice de prospective similaire avait déjà été mené à l’échelle française : le scénario Afterres 2050, publié en 2016 par l’association Solagro, tournée vers la transition énergétique, agricole et alimentaire. Il concluait qu’une agriculture 50 % biologique pourrait nourrir 72 millions de Français en 2050 sans augmenter la quantité de terres arables, tout en divisant par deux les émissions de gaz à effet de serre, la consommation d’énergie et celle d’eau l’été, et par trois les pesticides.
A deux conditions : une fois encore, la diminution des surconsommations et des pertes, ainsi qu’un changement de régime alimentaire. « Nous consommons deux tiers de protéines animales pour un tiers de protéines végétales. Il faudrait faire l’inverse et diviser par deux notre consommation de produits animaux », détaille Philippe Pointereau, l’un des coauteurs, qui dirige le pôle agroécologie de Solagro. Un changement déjà engagé chez les consommateurs de bio. Selon l’étude BioNutrinet, menée par l’équipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle (Inserm/INRA/CNAM/université Paris 13), qui suit 29 000 personnes, les Français qui consomment au moins 70 % de bio ont diminué de 50 % leur consommation de viande.
« Une agriculture 100 % bio est également possible, mais on ne l’a pas présentée pour ne pas rebuter les gens », glisse Philippe Pointereau. Un optimisme que partage Harold Levrel : « La baisse des rendements entraînée par le bio, de 25 % en moyenne, n’est pas rédhibitoire. On peut récupérer des terres, notamment dans les 100 000 hectares transformés chaque année en friches. »
Une révolution, mais à quel prix ?
Ces modèles présentent toutefois une limite. A l’inverse du système actuel, dans lequel les excès de nitrates dus aux engrais polluent l’environnement, le scénario de 100 % bio engendre un déficit en azote, pourtant indispensable à la fertilisation des cultures. Des solutions existent, comme semer des légumineuses qui fixent l’azote de l’air ou maintenir des sols couverts, mais elles sont encore insuffisantes.
Reste une interrogation, qui n’est pas abordée par l’étude : la faisabilité économique d’une telle révolution. Dans un monde 100 % bio, les agriculteurs seraient-ils rétribués comme aujourd’hui – la concurrence entraînant une baisse des prix ? Les consommateurs pourraient-ils payer cette alimentation qui est actuellement plus chère ?
« L’agriculture reçoit beaucoup de subventions publiques. Il paraîtrait logique que cet argent aille vers une production et une alimentation durables afin de minimiser les coûts externes comme la pollution de l’eau ou les impacts sur la santé publique, juge Philippe Pointereau. Pour les consommateurs, l’alimentation peut coûter un peu plus cher même en réduisant la part de viande et de produits laitiers. Mais, compte tenu des bénéfices, peut-être seront-ils prêts à investir un peu plus. ».
Pour répondre à la pénurie de ciment qui freine la reconstruction de l’enclave palestinienne, Majd Mashhrawi développe depuis 2014 le "Green Cake", une brique écologique créée à partir de cendres de charbon.
Majd Mashhrawi a inventé un parpaing écologique à base de cendres.
Grâce à l’ingéniosité d’une jeune palestinienne, la bande de Gaza pourrait bien renaître de ses cendres. Littéralement. Avec l’aide de sa camarade de classe Rawan Abdulatif, Majd Mashhrawi confectionne, depuis août 2014, des briques écologiques à partir de cendres de charbon. L’idée lui est venue face à la pénurie de ciment que connaît la bande de Gaza depuis 2006. Suite à l'arrivée du Hamas au pouvoir, un blocus y est imposé par le gouvernement israélien pour éviter l'entrée d'armes et la construction de tunnels. Depuis, les matériaux de base ne sont que peu ou plus acheminés jusqu’à Gaza.
Pénurie de béton
La situation se dégrade en juillet 2014 lorsque la ville subit des bombardements israéliens lors de l’opération militaire "Bordure protectrice". En plus du lourd bilan humain, 18 000 maisons sont endommagées et plus de 100 000 personnes se retrouvent à la rue.
"Encore aujourd’hui, des maisons sont complètement en ruine et leurs propriétaires ne peuvent pas être fournis en matériaux indispensables à la reconstruction", explique la jeune femme dans les colonnes de Fast Company. "Pendant ma dernière année d’étude en génie civil, je n’arrêtais pas de me demander comment pourrait-on mettre un terme à cette misère ?"
Dans ce contexte, la jeune palestinienne décide de se tourner vers des matériaux alternatifs. Quel ingrédient local pourrait remplacer le sable et les gravillons – deux éléments essentiels à la confection du béton - tous deux importés d’Israël ?
La cendre : une solution écologique et économique
La solution : récupérer les cendres issues de la combustion du charbon et du bois utilisés pour la production d'énergie. Chaque semaine, ce ne sont pas moins de six tonnes qui partent en décharge. Majd Mashhrawi va réutiliser ces déchets comme matériau pour les parpaings. Un moyen de remédier à la crise du logement et à l'absence de recyclage dans la bande de Gaza.
Après de nombreux tests de résistance (compression, chute, incendie, humidité…), le Green Cake – c'est ainsi que ce matériau a été baptisé – fonctionne aussi bien que du béton ordinaire. À la seule différence que son coût est 25 % moins élevé et son poids inférieur de moitié à celui des parpaings standards.
Les briques écologiques de Majd Mashhrawi n'ont plus qu'une seule épreuve à passer : celle du temps.
"Nous ne pouvons pas encore garantir leur durabilité, nous le pourrons dans dix ans peut-être [...] Mais je pense que ce parpaing sera durable, parce que le charbon ne réagit pas chimiquement avec le ciment", détaille Majd Mashhrawi pour le Middle East Eye
Le Green Cake face à un mur ?
En 2016, grâce à des fonds levés via la start-up Mobaderoon 3, les inventeurs du Green Cake édifient un premier mur pilote avec 1 000 parpaings. Mais pas de quoi aller plus loin dans le développement de l'entreprise, malgré le soutien de l’Université islamique de Gaza et de la municipalité.
Après avoir échoué de peu, en avril dernier, au concours du forum MIT de Jeddah – doté de 150 00 dollars –, le Green Cake fait aujourd’hui partie des nominés à l’Index Award 2017, le concours international le plus prestigieux en matière de design, organisé au Danemark et dont le but est de trouver des solutions aux problèmes globaux. Verdict le 1er septembre.
Pendant ce temps, Majd Mashhrawi travaille à pérenniser son projet par tous les moyens. La jeune femme se trouve actuellement à Boston, où elle participe au mouvement Our Generation Speaks, dont le but est d'aider de jeunes Palestiniens et Israéliens à lancer leurs start-up.
"Si on veut vraiment quelque chose, il faut s'en donner les moyens, affirme la jeune femme, à Fast Company. Au départ, je n'aurais jamais pensé arriver jusque là, réaliser ce rêve et avoir la possibilité de voyager, de rencontrer d'autres personnes et tenter d'obtenir des investissements. Si on y croit, ce n'est pas impossible".
Résolue à améliorer le quotidien des habitants de Gaza, Majd Mashhrawi espère par la suite ouvrir une usine et embaucher des centaines de travailleurs. Elle souhaite également développer le concept du Green Cake en Cisjordanie. Et dans le reste du monde ?
Par Maëlys Vésir I Publié le 11 Juillet 2017, pour We.Demain.fr
Le milliardaire norvégien qui destine sa fortune au nettoyage des océans.
Dans la lignée de philanthropes modernes comme Bill Gates et Mark Zuckerberg, Kjell Inge Rokke a annoncé qu’il consacrerait « la majeure partie » de ses 1,8 milliard d’euros à cette cause.
Kjell Inge Rokke n'est pas seulement un des hommes les plus riches de Norvège - sa fortune s'élève à presque 1,8 milliards d'euros, il est aussi, comme l'a dit un journaliste qui a écrit sa biographie, "le premier chef d'entreprise à avoir importé le capitalisme agressif à l'américaine" dans le pays.
Né dans une petite ville de pêcheurs, parti de son pays d’origine sans diplôme à cause d’une dyslexie, il a travaillé dans les ports de Seattle avant de revenir et bâtir son empire. Aker Solutions opère surtout dans le pétrole et le gaz, le transport maritime et le forage offshore. Une histoire de self made man devenu milliardaire flamboyant, comme les aime le capitalisme, auquel s’est ajouté un nouveau chapitre cette semaine.
Dans un entretien au quotidien norvégien Aftenposten, le 2 mai, Kjell Inge Rokke a annoncé qu’il allait « rendre à la société la majeure partie de ce qu’[il a] gagné ». Autrement dit, qu’il allait, comme d’autres PDG de multinationales, mettre « la majeure partie » de sa fortune au service d’un objectif philanthropique. Dans son cas, c’est la pollution des océans, et en particulier la présence de plastique. L’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN) estime que 9,5 millions de tonnes de plastique y sont déversées tous les ans.
Sous-marin, drones et plastiques fondus.
Le milliardaire n’a pas dit précisément ce qu’il considère être« la majeure partie » de sa fortune, ni comment il compte l’utiliser, ni à qui il compte la donner. Le premier étage de son projet philanthropique, présenté à Aftenposten et illustré par une vidéo, sera la construction d’un navire de 181 mètres pour effectuer des recherches et des opérations de nettoyage sur les océans.
On apprend dans l’interview que le navire, qui serait opérationnel en 2020, pourra :
transporter un équipage d’une trentaine de personnes, ainsi que 60 chercheurs et des laboratoires ;
récolter des données de l’atmosphère jusqu’à 6 000 mètres de profondeur ;
déployer des mini-sous-marins, des drones aériens et sous-marins ;
enlever et faire fondre jusqu’à 5 tonnes de plastique par jour ;
être loué par des particuliers en tant que yacht de luxe lorsqu’il ne sera pas en mission.
« Le bateau sera une plate-forme pour faire avancer les recherches scientifiques et ce que l’on sait, a déclaré Kjell Inge Rokke. Les scientifiques et les chercheurs d’autres disciplines impliqués pourront, avec un peu de chances, trouver des solutions et faire avancer les choses. »
Des analyses à 6.000 ms.
Dans une première vidéo de présentation mise en ligne ce 2 mai, on apprend que grâce à des robots sous-marins, ce navire high tech pourra faire des analyses à plus de 6.000 mètres de profondeur et qu’il pourra enlever et faire fondre jusqu’à 5 tonnes de plastique par jour.
«Ce navire permettra de propulser la recherche océanographique vers un tout autre niveau », s’est félicitée la secrétaire générale de WWF Norvège, Nina Jensen. «Il n’a jamais été aussi urgent de trouver des solutions », a-t-elle estimé dans un communiqué.
Bientôt plus de plastique que de poissons dans les océans.
Selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN), 9,5 millions de tonnes de plastique sont déversées chaque année dans les océans. En janvier dernier, le forum économique mondial de Davos avait tiré la sonnette d’alarme en annonçant que si la situation ne s’améliorait pas, en 2050, les océans abriteront plus de déchets plastiques que des poissons.
WWF Norvège
A la tête de ce projet est l’ONG WWF (World Wide Fund for Nature, Fonds mondial pour la nature), avec qui M. Rokke a déjà travaillé par le passé, et à qui il a donné une totale liberté pour opérer. La responsable de la branche norvégienne, Nina Jensen, a reconnu qu’il y avait « un gouffre » entre la position de l’ONG et celle du milliardaire concernant, par exemple, le forage pétrolier. « Et nous continuerons à défier son point de vue quand nous ne serons pas d’accord », promet-elle, avant d’ajouter :
« Mais sur ce projet, nous travaillerons collectivement pour essayer de faire avancer les choses dans la bataille environnementale.
Les Français redoublent d’appétit pour les produits alimentaires bio. Selon les chiffres publiés mercredi 25 mai par l’Agence Bio, les ventes de produits issus de l’agriculture biologique ont connu une hausse sans précédent en 2015, bondissant de 14,7 %, pour atteindre un total de 5,75 milliards d’euros. Même si le bio ne représente encore que 3 % de la consommation alimentaire à domicile, l’heure est à l’accélération.
La pénétration du bio est variable d’un produit à l’autre. Elle est la plus forte pour les œufs, où elle atteint 20 %, et pour le lait, à 12 %. Mais les moteurs de la croissance sont à chercher du côté des fruits et légumes (+24 %) et de l’épicerie (+17 %).
Cet engouement des consommateurs est une bonne nouvelle pour les producteurs ayant banni pesticides et engrais chimiques de leurs exploitations. Mais également pour les agriculteurs étranglés financièrement par des prix bas et des charges élevées, qui sont de plus en plus nombreux à envisager une conversion vers la bio.
Forte progression des surfaces engagées bio
Les surfaces engagées en bio affichent d’ailleurs une forte progression, de 23,1 % en 2015, à 1 375 328 hectares, selon l’Agence Bio. Preuve de l’afflux des demandes, les surfaces en première année de conversion ont triplé par rapport à 2014, à 226 328 hectares. Toutes les filières sont concernées, même si la dynamique la plus forte est le fait des céréaliers, jusqu’alors en retrait.
Cette évolution pourrait favoriser la part du bio « made in France ». Elle est en progression, à 76 %. Quant aux surfaces dûment certifiées, elles ont dépassé le cap du million d’hectares. L’agriculture biologique couvre désormais 5,12 % des surfaces agricoles.
Le nombre de fermes concernées a, lui, augmenté de 9 %, avec 28 884 exploitations. Elles représentent à elles seules 10 % des emplois agricoles français. Une sur deux vend tout ou partie de sa production directement à la ferme. Cela explique la forte progression de 20 % de la vente directe des produits bio, même si elle ne représente que 14 % de la distribution totale.
Les enseignes spécialisées, qui pèsent 37 % du marché, bénéficient aussi de l’engouement des consommateurs et voient leur vente augmenter de 17 %. Le succès de Biocoop illustre cette tendance. Mais les grandes enseignes, même si elle perd quelque once de terrain, restent le premier canal de distribution, écoulant 45 % des produits bio.
L’Agence Bio se félicite également de l’essor du bio dans la restauration collective, longtemps un point faible du dispositif. Les produits bio ne représentent encore qu’un montant de 225 millions d’euros, mais la hausse est de 18 %.
Bande Annonce de "DEMAIN", film de M.Laurent et Cyril Dion.
Et si montrer des solutions, raconter une histoire qui fait du bien, était la meilleure façon de résoudre les crises écologiques, économiques et sociales, que traversent nos pays ?
CLIMAT - Mélanie Laurent a du flair. Elle a compris qu’en matière de réchauffement climatique, le temps n’était plus aux scénarios catastrophe, mais à la recherche de solutions viables. Son film documentaire,"DEMAIN",co-réalisé avec Cyril Dion, ancien fondateur avec le philosophe Pierre Rabhi du mouvement Colibris, fourmille d’initiatives en matière d’agriculture, d’énergie, d’économie, de démocratie et d’éducation qui laissent à croire que le cours des choses est modifiable. En mettant bout à bout toutes les initiatives positives et concrètes qui fonctionnent déjà, on commence à voir émerger ce que pourrait être le monde de demain..
"DEMAIN"est sorti en salles le 2 décembre, après avoir fait appel aux internautes pour en financer une partie.Il sera également projeté sur le site de la COP21 devant une centaine de décideurs.
C’est LE manuel pour tous ceux qui ne comprennent rien au changement climatique ou qui se sentent impuissants face à l'ampleur de la lutte. Son raisonnement suit une logique qui n’est pas nouvelle mais il a le mérite de poser les choses clairement: puisqu’il est nécessaire de modifier notre manière de produire de la nourriture, il faut aussi se pencher sur l’énergie consommée pour la produire, et sur le modèle économique qui nous pousse à produire cette énergie, puis sur le système politique qui favorise ce modèle et enfin sur l’éducation, qui fait de nous des citoyens informés.
Deux heures de voyage avec des femmes et des hommes qui sont allés au bout de leurs idées
En France, le couple de paysans Charles et Perrine Hervé-Gruyer pratique la permaculture. Partant du principe qu’une plante ne peut vivre seule, il mélange les plantations. Les résultats sont étonnants: sur une parcelle de 1000 m2 travaillée à la main, sans aucun produit annexe, ils ont dégagé un chiffre d’affaires de 54.000 euros sur 1 an pour 1600 heures de travail. Soit l’équivalent d’une surface plus grande exploitée industriellement.
Pour le chapitre sur la démocratie, parmi les étapes marquantes, il y a celle de l’Indien Elango Rangaswamy, un élu, membre de la caste des Intouchables, qui a mis en place des maisons mitoyennes faisant habiter côte-à-côte des personnes de castes différentes. Son modèle est en train d'essaimer dans d'autres régions.
Les exemples de bonnes pratiques qui n’émanent plus des Etats, mais bien des citoyens, sont la trame de ce film, très joliment mis en lumière.
Un formidable message d'espoir qui nous donne envie d'y croire et qui peut nous faire bouger.
Le film se déroule au Bangladesh, un petit pays d'eau entouré par l'Inde, et l'un des pays les plus densément peuplés au monde.
Beaucoup de films sur le Bangladesh montrent la pauvreté, les catastrophes naturelles et humaines, et continuent de véhiculer une image qui colle aux prédictions annoncées au début des années 70 d’un cas « désespéré », comme si rien n’avait changé. S’il est vrai que le pays a connu des inondations dévastatrices et que chaque année, près de ¾ du pays sont 4 à 5 mois sous l’eau, le Bangladesh a fait du chemin depuis en assurant notamment son autosuffisance alimentaire. Ce formidable renversement de situation a été possible grâce à l’inventivité et créativité des populations et parce que les gouvernements successifs se sont largement appuyés sur les initiatives locales en décernant des prix chaque année aux plus prometteuses d’entre elles, en répliquant les modèles et en encourageant les efforts par le biais de la télévision. Cette fois, il s’agira de restituer cette vérité et de montrer une autre image du pays.
L’histoire racontée ici est un exemple frappant des initiatives locales qui font le Bangladesh d’aujourd’hui.
A DAUDKANDI DANS LA REGION DE COMILLA, AU SUD EST DU PAYS, UN TERRITOIRE SUBMERGE PAR L’EAU
Durant la mousson, une immense plaine inondée découvre ici et là des villages tels des îlots au milieu de la mer. Pendant 5 mois de l’année, de juin à octobre, les paysans ne peuvent pas cultiver leurs terres. Ils attendent, impuissants, regardant les jacinthes d’eau recouvrir l’horizon. En novembre, lorsque l’eau baisse, ils ramassent à la main le lourd manteau vert piqué de mauve afin de préparer la terre et semer le riz. Un travail laborieux qui prend du temps et coûte de l’argent.
Un jour, des propriétaires terriens de cette région ont arrêté de regarder la pluie tomber et pris des mesures pour surmonter les obstacles, et ça marche !
LA PLUIE COMME NOUVELLE RESSOURCE
C’est l’histoire de 5000 paysans musulmans et hindous qui, accompagnés de Morshed, un visionnaire-entrepreneur persévérant, ont choisi de faire de la pluie une ressource bénie. Ils ont décidé de faire de l’élevage de poisson sur leurs rizières en mettant en commun leurs maigres économies et en ouvrant leur capital aux familles sans terre. Ils ont pu ainsi construire des infrastructures qui relient les villages entre eux et capturent ainsi de vastes étendues d’eau.
En l’espace de 15 ans, ils ont développé une véritable entreprise de pêche reconnue et profitable, créé des emplois, réduit la pénibilité et le temps de travail pour préparer le sol, augmenté les rendements en riz, fondé plusieurs écoles privées pour leurs enfants et développé un programme visant à assurer l’autonomie financière des femmes démunies.
Les voilà paysans et pisciculteurs. Au fil des saisons, c’est la découverte d’un territoire a priori hostile qui devient source de richesses.
Ici, l’environnement n’est pas une réalité indépendante de l’être humain, une espèce de divinité à vénérer ou une fatalité. La vraie façon de concevoir l’environnement est d’admettre que nous en faisons partie, qu’il est notre cadre de vie, d’observer pour comprendre, réfléchir et déceler les opportunités, puis prendre le temps de bâtir des solutions respectueuses tournées vers l’avenir qui continuent de nous en apprendre sur nous.
Loin d’une vision pessimiste et alarmiste du monde, Happy Rain montre que l’on peut créer des ressources et des richesses à partir de ce que l’on a et s’en sortir, que le développement n’est pas figé mais constamment en évolution, qu’un bel avenir dépend de l’intelligence humaine, de la coopération, d’une volonté collective et d’un peu de sagesse.
Les Poissons Volants
Un film de 52 minutes
réalisé par Isabelle Antunès
produit par Les Poissons Volants – Sophie Goupil
Ce film a pour vocation de donner la possibilité à des milliers de paysans bangladeshis de montrer au monde qu’on peut surpasser les problèmes environnementaux en réfléchissant à des solutions collectives et durables.
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En coproduction avec France O, le film devra être terminé pour la conférence climat de Paris 2015, un évènement crucial, qui doit aboutir à l’adoption d’un premier accord universel et contraignant sur le climat pour maintenir la température globale en deçà de 2°C.
Pour visionner le film, copiez-collez le lien ci-dessous :