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   Editorial

Et bien, c'est simple : l'idée est que nous ne pouvons plus accepter de nous laisser tyranniser par la politique du négativisme tous azimuts qui fait que l'on ne nous parle que de ce qui va mal, alors que partout dans le monde et à tout instant, des milliers de gestes, de paroles, de décisions, d'évènements, d'hommes sont porteurs de positif, d'espoir, de générosité, de progrès, d'humanité. Il est grand temps de se bouger : à nous de les chercher, de les débusquer, d'y prêter attention, et surtout d'en parler autour de nous.

Nous ne sommes pas programmés pour désespérer de tout. Nous sommes aussi capables du meilleur.

Mettons en route la spirale du "mieux sur terre" pour en finir avec la spirale infernale du négativisme et tous ensemble nous en sortirons vainqueurs, plus humains et  plus heureux encore !!!

Isabelle, une terrienne

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19 mai 2021 3 19 /05 /mai /2021 09:48

Les "tiny houses", des  maisonnettes écolos et mobiles, fleurissent un peu partout, conjuguant nomadisme et et minimalisme.


   Posséder moins pour vivre mieux, tel est le mantra des "tiny houses" (littéralement "maisons minuscules"), dont le succès illustre l'aspiration actuelle à la sobriété loin des villes. Dans ces maisonnettes, entre 13 et 22 mètres carrés au sol, impossible de stocker le superflu. Pensées au millimètre près pour optimiser l'espace, ces micro architectures sont l'incarnation d'une slow life en bonne intelligence avec son environnement. "Même si le phénomène est encore balbutiant en France, il représente une alternative à la surconsommation, une manière légère et discrète de cohabiter avec la nature sans la dominer ni la violenter", lance l'architecte-designer François Champsaur. Ces "tiny houses" sont une forme de décroissance joyeuse et de frugalité heureuse."

   Apparus aux Etats-Unis en 2005 après le passage de l'ouragan Katrina puis largement adoptés par des familles en difficulté en 2008 avec la crise des subprimes, ces mini refuges ont d'abord été des logements d'urgence avant de devenir des habitations tendance qui séduisent aujourd'hui aussi bien des salariés en réorientation que des retraités, des couples ou des familles en quête de liberté. Dopé par la pandémie, le mouvement gagne du terrain en France, en Belgique, en Allemagne ou dans les pays nordiques. Selon Xavier Gisserot, co-fondateur de l'association Hameaux Légers en 2017, il existerait quelques 1000 "tiny houses" dans l'Hexagone même si les comptabiliser reste difficile, une majorité d'entre elles étant construites par leurs propriétaires. Chaque semaine, nous recevons près d'une centaine de demande d'amateurs à la recherche d'un éco-habitat financièrement abordable."

   "Depuis le premier confinement, le phénomène prend de l'ampleur", note aussi l'urbaniste Christophe Herbreteau (Bicok), cofondateur l'année dernière de l'habitat réversible, dont l'objectif est de faire connaitre ces micro-maisons qui pâtissent encore d'un manque de cadre législatif. " Trop de municipalités hésitent encore à les accueillir alors qu'elles sont une alternative à la flambée des prix de l'immobilier et à la pénurie de logements accessibles." La centaine  de fabricants recensés a un carnet de commandes rempli jusqu'en 2022. "Nous construisons en moyenne 2 maisons par mois, essentiellement avec des bois français, précise Michael Desloges, de la société La Tiny House, pionnère du secteur. Cela peut paraitre peu, mais chacune, réalisée sur mesure, exige plusieurs centaines d'heures de travail pour combiner ergonomie, gain de place et confort." " C'est un vrai défi de faire entrer, dans 13 mètres carrés, 2 à 4 couchages, une cuisine équipée, une salle de bains, des rangements modulaires et des placards coulissants sans dépasser 3,5 tonnes, la charge maximale autorisée sur le réseau routier français", observe Julie Barbeillon, rédactrice en chef de la revue La Maison Ecologique.

   Si ces petites maisons à faible empreinte écologique plaisent tant, c'est parce qu'elles véhiculent du rêve compatible avec les enjeux écologiques du moment et des économies énergétiques substantielles, renchérit Christophe Herbreteau. En moyenne, les factures d'eau et d'électricité ne dépassent pas les 25€ mensuels." Et rien n'empêche les puristes d'installer des panneaux solaires ou une réserve d'eau.

   Côté budget, ces maisonnettes oscillent entre 40.000 euros et 90.000 euros selon le degré de sophistication. Un premier village a même été installé à St Brieux (Côtes d'Armor), destiné à des étudiants et à de jeunes actifs (tyvillage.fr). Pour tester façon villégiature, on peut aussi louer une "tiny house" pour 140€ la nuit en Anjou (Tiny Stay Ecolodge) ou au milieu des vignes de St Emilion (Parcel Tiny House). "C'est une façon de privilégier l'expérience à la possession, note Elisabeth Laville, du cabinet Utopies. Moins de biens mais plus de liens ! Je suis convaincue que ce mouvement émergent va s'inscrire durablement dans le paysage."

   de Sylvie Wolff, pour le JDD.

       
 

 

  

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