Le taux de dioxyde d’azote, un gaz polluant émis notamment par les moteurs des véhicules, a diminué de 44 % en trois ans dans la capitale britannique. La conséquence d’une politique agressive de réduction de la circulation mise en place par la mairie.
La publication de l’étude, commandée par la mairie de Londres auprès de scientifiques, survient tout juste un an avant l’extension de la “zone à ultrabasse émission” du centre de Londres à la quasi-intégralité de la capitale britannique. “À compter du 25 octobre 2021, explique The Guardian, toutes les voitures à essence ne respectant pas les critères Euro 4 – les véhicules vendus avant 2006 – ainsi que la plupart des véhicules diesel achetés avant 2015 devront payer 12,5 livres [13,7 euros], y compris pour un déplacement d’un kilomètre.”
L’objectif est de dissuader les Londoniens d’utiliser leurs véhicules. “La mesure est considérée comme l’une des plus radicales du monde” en matière de lutte contre le dioxyde d’azote, un gaz émis notamment par les moteurs thermiques. “Et devrait mener à une réduction encore plus importante des émissions.” Car, en dépit des bonnes nouvelles brandies par la mairie travailliste, le chemin à parcourir reste encore long. “Les niveaux de pollution aux particules sont supérieurs aux limites de l’Organisation mondiale de la santé dans 99 % de la ville”, tempère The Guardian. Une mauvaise qualité de l’air responsable de milliers de morts prématurées chaque année à Londres.