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   Editorial

Et bien, c'est simple : l'idée est que nous ne pouvons plus accepter de nous laisser tyranniser par la politique du négativisme tous azimuts qui fait que l'on ne nous parle que de ce qui va mal, alors que partout dans le monde et à tout instant, des milliers de gestes, de paroles, de décisions, d'évènements, d'hommes sont porteurs de positif, d'espoir, de générosité, de progrès, d'humanité. Il est grand temps de se bouger : à nous de les chercher, de les débusquer, d'y prêter attention, et surtout d'en parler autour de nous.

Nous ne sommes pas programmés pour désespérer de tout. Nous sommes aussi capables du meilleur.

Mettons en route la spirale du "mieux sur terre" pour en finir avec la spirale infernale du négativisme et tous ensemble nous en sortirons vainqueurs, plus humains et  plus heureux encore !!!

Isabelle, une terrienne

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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 09:59
Tourisme : le succès croissant des guides bénévoles
Des touristes à Calais. Le concept de « greeters », a été inventé en 1992 à New York.
Des touristes à Calais. Le concept de « greeters », a été inventé en 1992 à New York.

        Né aux États-Unis, le phénomène des «greeters», qui font visiter leur quartier aux vacanciers, a gagné Paris et les grandes villes françaises. 

        Si les Français n'ont pas bonne presse à l'étranger, ils tentent de se rattraper à domicile. En proposant des visites guidées gratuites, les «greeters» (hôtes d'accueil, en anglais), des bénévoles qui s'improvisent guides touristiques, visent ainsi à donner une bonne image de leur ville. Avec eux, on découvre un quartier, «leur» quartier. Ils livrent aux touristes ou aux nouveaux arrivants les bonnes adresses de leur vie quotidienne et autres anecdotes, en arpentant les rues de manière originale.


        Le concept de «greeters» fut inventé en 1992 par une New-Yorkaise convaincue que les meilleurs ambassadeurs de sa ville étaient ses habitants. Aujourd'hui, il est décliné dans huit pays, avec seize associations de bénévoles.


        La principale organisation, Parisien d'un jour, Parisien toujours, a baladé quelque 6000 personnes en trois ans dans les rues de la capitale. Une réservation sur le site Internet deux semaines avant la date de la visite est nécessaire à l'unique salarié de l'association pour trouver un bénévole parmi les 160 qu'elle compte. Subventionnée par la mairie de Paris, qui dit soutenir vivement ce type de démarche, Parisien d'un jour, Parisien toujours n'accepte que des petits groupes de un à six visiteurs.

«Les bénévoles ont un contact unique avec les personnes qu'ils prennent en charge, ils essayent vraiment de faire en sorte qu'elles se sentent chez elles à l'issue de la promenade», explique le président de l'association, Dominique Cotto.

Et à Paris, le challenge est de taille: il faut casser l'image peu accueillante    de l'autochtone. «Nous voulons que les visiteurs oublient les garçons de café pas aimables ou les gens pressés dans le métro en ayant un contact plus intime avec un Parisien», insiste Dominique Cotto.

 

       Mais, selon un guide conférencier professionnel, «tout ça, c'est de la concurrence déloyale. Nous, on a fait des études, on fait des heures de recherches avant chaque conférence, et on se creuse la tête pour proposer aux clients des visites originales». Las, ce dernier reconnaît toutefois ne «pas pouvoir lutter contre ces gens-là», qui ont investi «le créneau très porteur des relations humaines».

Découvrir des lieux délaissés

       Avec l'éclosion des réseaux sociaux, le tourisme participatif, type troc d'appartements ou accueil chez l'habitant («couch-surfing») connaît en effet un succès grandissant. Avant toute chose, on vise à moins dépenser, mais on recherche aussi l'originalité. Et là, quand c'est un postier, un ingénieur, un informaticien à la retraite ou une enseignante qui nous emmène sur son marché ou boire un café dans son bistrot habituel, on a l'impression de voyager autrement.

 

        Les visites des «greeters» sortent des sentiers battus et permettent de découvrir des lieux délaissés par le tourisme traditionnel. Ainsi, Parisien d'un jour, Parisien toujours organise-t-il des visites de Montreuil ou du Pré-Saint-Gervais, en Seine-Saint-Denis. Dominique Cotto assure que les touristes étrangers raffolent de ce type de découvertes inédites dans ce qu'il présente comme le «Paris de demain».

«Ce qui compte, c'est l'échange que nous avons avec les touristes», explique une bénévole. «Quand je les emmène vers le parc Monceau, par exemple, j'essaye de leur raconter des anecdotes historiques sur la statue d'Alexandre Dumas, aussi bien que de répondre à leurs questions sur notre vie quotidienne, comme par exemple le prix des loyers ou des contraventions.»

 

        Une formule finalement complémentaire de celle pratiquée par les guides traditionnels. C'est ce qu'affirme en tout cas l'office du tourisme de Paris, qui relaye les deux types de visites auprès de ses clients: «Après avoir parcouru les circuits classiques, les gens veulent découvrir la ville de l'intérieur.»

 

       Avis aux amateurs: les associations cherchent constamment à renouveler leur panel de bénévoles.

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