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   Editorial

Et bien, c'est simple : l'idée est que nous ne pouvons plus accepter de nous laisser tyranniser par la politique du négativisme tous azimuts qui fait que l'on ne nous parle que de ce qui va mal, alors que partout dans le monde et à tout instant, des milliers de gestes, de paroles, de décisions, d'évènements, d'hommes sont porteurs de positif, d'espoir, de générosité, de progrès, d'humanité. Il est grand temps de se bouger : à nous de les chercher, de les débusquer, d'y prêter attention, et surtout d'en parler autour de nous.

Nous ne sommes pas programmés pour désespérer de tout. Nous sommes aussi capables du meilleur.

Mettons en route la spirale du "mieux sur terre" pour en finir avec la spirale infernale du négativisme et tous ensemble nous en sortirons vainqueurs, plus humains et  plus heureux encore !!!

Isabelle, une terrienne

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25 avril 2014 5 25 /04 /avril /2014 13:35
A lire d'urgence : "Alors voilà " de Baptiste Beaulieu, chez Fayard.

"Alors voilà", c'est l'histoire d'un blog qui est devenu un livre.

"Alors voilà", c'est un garçon de 28 ans qu'on rencontre parce qu'une phrase en latin a été tatouée à l'encre bleue sur sa peau mate et qu'elle dit "Pour faire des miracles d'une seule chose", et en relevant les yeux, on rencontre la lumière bienveillante des siens. Elle a la couleur des émeraudes, cette lumière, mais on ne comprend pas encore pourquoi.

Puis, on écoute ses contes, parce que c'est un conteur Baptiste Beaulieu, comme sa mère avant lui et comme les bardes gaéliques, de ceux qui vous racontent les histoires de la vie, celle des "gens couchés ou en fauteuil roulant", celle des patients d'un hôpital. Bientôt, on ne résiste pas, on ouvre son premier livre, "Alors voilà" sur les "1001 vies des Urgences", et il nous fait frissonner avec ces héros mythologiques : les internes, les chirurgiens qui pleurent dans un placard face à la mort d'un jeune homme et les aides-soignantes qui prennent sur leur temps libre pour soulager un patient. Le narrateur aussi, dans ce livre, chante, en dansant des claquettes dans les couloirs ; il chante la légende bien réelle de ceux "qui sont couchés et ceux qui les relèvent" : Chef Pocahontas, Chef Viking, Roméo et Juliette, M. Narcisse, ou Brigitte en l'honneur de la déesse celtique... C'est sa manière de traduire le dévouement, la colère, la bonté, la douleur, le mensonge généreux. C'est sa façon de vous élever à une sagesse inouïe, tapie dans les gestes les plus quotidiens, dans les couloirs et les boxs où l'on souffre, où l'on meurt. Où l'on sauve aussi.

Son écriture vive, dynamique, imagée, vous transfigure le pire et vous révèle la meilleur part des hommes. Percevoir le bon côté des gens, nous dit-il, c'est "une forme discrète et irrésistible de courage". Ce livre est courageux, d'un courage contagieux.

Il ne s'agit pas d'un recueil de chroniques, même si à l'origine de ce livre, il y a un blog toujours en cours que Baptiste Beaulieu, l'interne aux Urgences, tenait quotidiennement pour nous réconcilier avec l’hôpital et les soignants, un blog qui a touché des milliers de lecteurs, puis de journalistes, puis ses éditrices à Fayard. Non, il s'agit d'un roman fleuve et d'une épopée tragicomique. Les 1001 vies réelles des Urgences sont prises dans la trame d'une fiction : le narrateur les raconte à une patiente en phase terminale, pour prolonger sa vie le temps que son fils, bloqué à l'étranger, puisse la rejoindre. L'interne rêvait aussi de devenir écrivain : il l'est devenu. Aujourd'hui médecin, à chaque consultation, il demande à ses patients : "quel est votre roman préféré ?". Ce n'est pas dans son premier livre, mais ce sera peut-être dans le prochain. Cet auteur-là ne cessera plus d'écrire.

De ces mille et un visages croqués avec tant d'humanité, on réalise en le refermant qu'on a appris à regarder un visage en particulier, celui de la Mort, et sous la plume de l'auteur, c'est "un étalon arc-en-ciel qui vous emmène faire du rodéo dans les nuages au son de Lucy In The Sky". On ne regarde plus le soleil de la même manière, il s'y greffe une prière égyptienne de remerciement pour la vie, et l'on ne regarde plus les gens dans la rue sans songer à l'incroyable diversité de nos histoires, mais qu'au fond : tout est un.

Alors on comprend. Ce garçon qui se tient là, devant nous, c'est Hermès avec sa Table d'Emeraude. Il délivre ses messages, mi-frondeurs mi-sages, il vous murmure en souriant : "ce n'est pas sérieux la vie, il faut s'amuser, danser, voyager, faire l'amour : c'est un jeu". Et il pose son livre-caducée dans vos mains, et ses mots, tour à tour caressants ou piquants comme une morsure, sont de ceux qui nous sauvent. Il existe des paroles qui soignent comme des gestes d'urgences.

Quand on lit la dernière phrase de son livre, on retrouve celle qu'il possède sur la peau : "Pour faire des miracles d'une seule chose". Il l'a écrit ailleurs dans le livre : sa "peau ne sait pas mentir". Je crois, VRAIMENT, que d'un seul livre, il fait, parmi ses lecteurs, des miracles.

Laureline Amanieux

Baptiste Beaulieu, Alors voilà, Les 1001 vies des Urgences, Fayard, octobre 2013, 380 pages, 17 €

Ouvrir un dispensaire à Pondichéry

Baptiste Beaulieu, jeune interne de 28 ans, qui insiste sur le fait qu’il ne gagne pas un centime sur la publicité de son blog, ne compte pas plus se faire d’argent avec la vente de son livre. Non, les droits d’auteur lui serviront simplement à ouvrir un dispensaire à Pondichéry, qui sera, « un lieu d'accueil et de soins primaires pour les prostituées », nombreuses dans cette région d’Inde. Il compte demander de l’aide à ses lecteurs médecins, infirmiers et aides-soignants. Alors voilà. Il ne reste plus au livre qu’à avoir le même succès que le blog, et ce projet humanitaire deviendra alors réalité.

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24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 17:03


L'atout numérique / pour en finir avec une mélancolie française


Éric Boustouller est le président de Microsoft France et vice-président de Microsoft International. Le livre qu'il publie revient sur l'un de nos paradoxes les plus bloquants : être parmi les pays les plus favorisés mais aussi les plus pessimistes de la planète.


Éric Boustouller s'élève contre cette pensée dominante qui ferait de l'optimiste un naïf ou un imbécile heureux. Il nous rappelle que pour un manager américain : décider c'est savoir dire oui… tandis que pour un manager français c'est savoir dire non… et qu'aux États-Unis, on parle de "capital venture", tout de même plus encourageant que capital risque ! 

Le numérique est une Révolution, qui nous aide à passer à une vision transversale du monde. C'est la fin d'un monopole, celui de l'information. Certains en ont peur, s'y opposent, freinent, mettent les pouces. Ils ne voient sans doute pas qu'ils ont déjà perdus car rien ne saurait arrêter ce mouvement. Autant voir enfin le verre à moitié plein. 

Pour lui, les nouvelles technologies stimulent, facilitent, confirment et nous encouragent à agir, à nous impliquer. Désormais il est important de penser collectif, de mettre en place des projets collaboratifs, de faire éclater les hiérarchies pyramidales, d'être transparents sur les process et les objectifs. Quel changement pour le monde de l'entreprise où le numérique constitue une vraie Révolution. L'auteur s'enthousiasme à nouveau : vive le télétravail qui peut enfin se développer à travers les avancées en matière de cloud computing, de visio conférence, de messageries, de réseaux sociaux d'entreprise, de wiki, d'espaces de coworking... Enfin il va être possible de se former en continu, de responsabiliser davantage les salariés, d'élargir les murs de l'entreprise classique, de sortir de la case du tableau excel, de favoriser l'atypisme….

L'approche optimiste est formidable mais elle ne doit pas nous faire oublier de rester vigilant (quid du maintien de la sphère privée ? ), d'y participer et de le façonner ensemble. 

Ce petit ouvrage est vraiment galvanisant : Éric Boustouller y aborde également des points fondamentaux comme la thérapie génique enfin possible, la connaissance à la portée de tous, la cartographie pour changer le monde, l'open data comme levier démocratique extraordinaire, la construction de réseaux intelligents comme la fameuse Smart Grid qu'abordent des Jérémy Rifkin ou Joël de Rosnay et qui sont devenus des réalités. 

Le numérique est un atout, une réalité indéniable, qui doit nous aider à en finir avec une mélancolie française ! 


Camille Choplin pour Écolo Info

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18 décembre 2011 7 18 /12 /décembre /2011 18:24

Dante cover s200                                                                    

            LITTERATURE

 

 

     "La guerre des banlieues n'aura pas lieu" est le récit d'une rencontre entre 2 personnes. D'un côté Peggy, un jeune de cité sortant de prison  qui se convertissant à l'islam devient Suleyman; de l'autre, Thomas Sidi Aquil, un Gaulois aux yeux bleus converti lui aussi à l'Islam et nouveau médecin du quartier. Suleyman cherche à trouver sa voie dans son pays, la France. Sa curiosité et son errance vont l'amener à rencontrer le nouveau médecin. Va naître entre eux une véritable amitié qui leur apportera  un enrichiossement spirituel et intellectuel.

 

     Si son premier livre "Qu'Allah bénisse la France" offrait tous les critères de la biographie,  "La guerre des banlieues n'aura pas lieu" est totalement différent.

C'est un livre intéressant car publié après les émeutes de 2005, qui  apparait comme une réponse déconstruisant à la fois les clichés propres aux banlieues et à la religion musulmane. L'auteur nous amène à faire la différence entre religion et idéologie. Alors que le débat sur la laîcité défraie régulièrement la chronique et divise les partis politiques, ce livre apporte une base de réflexions sur la vision des cités en particulier et de la France en général.

 

      Si ce titre nous renseigne sur le lieu des actions,  il renvoie surtout à une France que l'on a le devoir et le droit de construire ensemble avec nos différences. Les banlieues ne sont pas que misère sociale, drogue, immigration et délinquance : elles sont aussi faites d'hommes et de femmes qui ont des idées , de la créativité et une grande dose d'espoir de voir un jour la nation se conjuguer au pluriel. En ce sens, l'auteur à mi-chemin entre le roman et l'essai, allume une bougie dédiée à l'espoir.

 

      Son récit rythmé empêche la lassitude de s'installer et suscite chez le lecteur de réélles émotions. Quand on connait la discographie d' Abd Al Mamlik, on ne s'étonne pas que son livre soit écrit dans un style cru, fluide, juste et qui rime avec humanisme.

 

Annie Monia Kakou pour La Revue Littéraire du Monde Noir.

 

* Abd el Malik, alias Régis Fayette-Mikano est né le 15 Mars 1975 à Paris de parents d'origine congolaise. Il se convertit à l'islam soufi et milite pour la paix et pour "un vivre ensemble". Il devient en 1999 disciple du maître spirituel marocain Sidi Hamza al Qadiri Boutchichi. Son style musical mélange rap, jazz et slam. En 2008, il est fait chevalier  dans l'ordre des Arts et lettres par la ministre de la Culture Christine Albanel, lors du Marché Ineternational de l'Edition Musicale (MIDEM). Il est récompensé de plusieurs prix et victoires de la musique. Son premier livre, "Qu'Allah bénisse la France", reçoit le prix laurenceTrân en Belgique, et  "a Guerre des Banlieues n'aura pas lieu "se voit couronné du prix politique Edgar Faure 2010 de littérature

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30 novembre 2011 3 30 /11 /novembre /2011 17:47

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                              Les indonésiens ont un superhéros qui lutte contre le djihad.


      Il n'a pas de combinaison aux couleurs du drapeau national, mais la barbe courte et le parler cultivé. Et comme son collègue américain Captain America, il veut faire le bien. Cet invincible traqueur d'islamistes est très fort : il amadoue les anciens terroristes par la gentillesse, aide son peuple à "se débarrasser d'une idéologie déviante".

 

      Ce personnage de BD qui suscite un immense engouement chez les jeunes indonésiens est inspiré par Nasir Abbas, figure clé du réseau islamiste Jemaah Islamiyah, arrêté en avril 2003. Devenu "Captain Djihad" après avoir levé le voile sur l'organisation et aidé les autorités à traquer les terroristes, l'ancien expert en tactique de combats, armes et explosifs partage son expérience en images.:

     "En livrant les ficelles utilisées par les terroristes pour recruter et endoctriner, j'espère que la nouvelle génération ne répétera pas mes erreurs", explique le repenti du djihad.

 

      Depuis l'attentat de Bali en 2002, le plus grand pays musulman du monde s'est lancé dans une campagne énergique contre le terrorisme. Jakarta innove en diffusant une culture du dialogue, de la "tolérance" et de l"ouverture d'esprit.


        Cyril Payen. Le Nouvel Observateur

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19 juin 2011 7 19 /06 /juin /2011 12:43

Une bouffée d'oxygène, de fraîcheur et d'humanité dans un livre merveilleusement bien écrit, au titre très original et peu évocateur :


    « Le Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates »

                                                                   de Mary Ann Shaffer.

 

    Surtout, ne vous laissez pas arrêter par le titre. Bien au contraire, ce livre regorge de trésors et  il en émane un charme fou, car il surprend et émeut tout à la fois. On le lit d'une traite comme on déguste une part de tarte, à la fois fraîche, fruitée et savoureuse. Le livre est merveilleusement bien écrit : de belles expressions et tournures de phrases sont utilisées sans lourdeur aucune, toujours avec finesse et humour.

     L'histoire se passe sur l'île de Guernesey, et la lecture du livre donne envie de monter dans le premier avion qui pourrait nous y emmener, et d'y savourer tout ce que le livre nous en a fait découvrir.

 
     Le récit se présente sous forme d'un échange de lettres, d'une correspondance épistolaire entre plusieurs personnages, juste après la seconde guerre mondiale. Si les 10 premières pages sont un peu déconcertantes, la suite se lit d'une traite. Et je voudrais dire aussi que, lorsque j'ai tourné la dernière page de ce livre absolument, accueillant, surprenant et émouvant, c'est comme si je disais adieu à des ami(es) formidables.

 

   Isabelle, une terrienne.

 

    


 

 

Le résumé : (Amazon) 

Janvier 1946. Londres se relève douloureusement des drames de la Seconde Guerre mondiale et Juliet, jeune écrivaine anglaise, est à la recherche du sujet de son prochain roman. Comment pourrait-elle imaginer que la lettre d’un inconnu, un natif de l’île de Guernesey, va le lui fournir ? Au fil de ses échanges avec son nouveau correspondant, Juliet pénètre son monde et celui de ses amis – un monde insoupçonné, délicieusement excentrique. Celui d’un club de lecture créé pendant la guerre pour échapper aux foudres d’une patrouille allemande un soir où, bravant le couvre-feu, ses membres venaient de déguster un cochon grillé (et une tourte aux épluchures de patates…) délices bien évidemment strictement prohibés par l’occupant. Jamais à court d’imagination, le Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates déborde de charme, de drôlerie, de tendresse, d’humanité Juliet est conquise. Peu à peu, elle élargit sa correspondance avec plusieurs membres du Cercle et même d’autres habitants de Guernesey , découvrant l’histoire de l’île, les goûts (littéraires et autres) de chacun, l’impact de l’Occupation allemande sur leurs vies… Jusqu’au jour où elle comprend qu’elle tient avec le Cercle le sujet de son prochain roman. Alors elle répond à l’invitation chaleureuse de ses nouveaux amis et se rend à Guernesey. Ce qu’elle va trouver là-bas changera sa vie à jamais.

L’auteur a connu un vif succès avec ce roman mais hélas est décédée avant même d’apprendre que son livre allait être publié et traduit en plusieurs langues.

 

                      

                          Un merveilleux livre à dévorer sans attendre.

 


 


 
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29 mai 2011 7 29 /05 /mai /2011 21:55
Sur le thème de la ségrégation, voici deux livres "coup de coeur" qui viennent des Etats-Unis :
le plus récent :
           La couleur des sentiments
                      de Katryn Stockett

 
 
Présentation de l'éditeur
Chez les Blancs de Jackson, Mississippi, ce sont les Noires qui font le ménage, la cuisine, et qui s'occupent des enfants. On est en 1962, les lois raciales font autorité. En quarante ans de service, Aibileen a appris à tenir sa langue. L'insolente Minny, sa meilleure amie, vient tout juste de se faire renvoyer. Si les choses s'enveniment, elle devra chercher du travail dans une autre ville. Peut-être même s'exiler dans un autre Etat, comme Constantine, qu'on n'a plus revue ici depuis que, pour des raisons inavouables, les Phelan l'ont congédiée. Mais Skeeter, la fille des Phelan, n'est pas comme les autres. De retour à Jackson au terme de ses études, elle s'acharne à découvrir pourquoi Constantine, qui l'a élevée avec amour pendant vingt-deux ans, est partie sans même lui laisser un mot. Une jeune bourgeoise blanche et deux bonnes noires. Personne ne croirait à leur amitié ; moins encore la toléreraient. Pourtant, poussées par une sourde envie de changer les choses, malgré la peur, elles vont unir leurs destins, et en grand secret écrire une histoire bouleversante. Passionnant, drôle, émouvant, La Couleur des sentiments a conquis l'Amérique avec ses personnages inoubliables. Vendu à plus de deux millions d'exemplaires, ce premier roman, véritable phénomène culturel outre-Atlantique, est un pur bonheur de lecture.
Biographie de l'auteur
Kathryn Stockett a grandi à Jackson. Elle vit actuellement à Atlanta avec son mari et leur fille, et travaille à l'écriture de son deuxième roman.
  et
"Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur"
de Harper Lee écrit en 1960
 
 
Présentation de l'éditeur
Dans une petite ville d'Alabama, au moment de la Grande Dépression, Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Homme intègre et rigoureux, cet avocat est commis d'office pour défendre un Noir accusé d'avoir violé une Blanche. Celui-ci risque la peine de mort. Ce bref résumé peut expliquer pourquoi ce livre, publié en 1960 - au cœur de la lutte pour les droits civiques -, connut un tel succès et reçut le prix Pulitzer en 1961. Il ne suffit pas en revanche à comprendre pourquoi ce roman est devenu un livre-culte aux Etats-Unis et dans bien d'autres pays, pourquoi, lors d'une enquête réalisée aux Etats-Unis en 1991, sur les livres qui ont changé la vie de leurs lecteurs, il arrivait en seconde position, juste après la Bible. La vérité est que, tout en situant son histoire en Alabama à une époque bien précise, Harper Lee a écrit un roman universel sur l'enfance confrontée aux préjugés, au mensonge, à la bigoterie et au mal. Racontée par Scout avec beaucoup de drôlerie, cet ouvrage tient du conte, de la court story et du roman initiatique. " Il a la légèreté et le poids que recherche le véritable amateur de roman et cette vertu si rare de pouvoir être lu à tout âge, quelle que soit l'éducation qu'on ait reçue, de quelque pays que l'on vienne, à quelque sexe que l'on appartienne. On y trouvera nécessairement un univers communiquant avec le sien par le miracle de l'écriture et de l'enfance ", écrit Isabelle Hausser dans la postface qu'elle a rédigée pour ce livre.
Biographie de l'auteur
Harper Lee est née en 1926 à Monroeville, Alabama. Elle entreprit des études de droit qu'elle abandonna pour écrire. Couronné par le prix Pulitzer en 1961, adapté au cinéma l'année suivante ce roman fait partie des plus grands best-sellers du XXe siècle. En dépit de son succès, Harper Lee n'a plus jamais rien publié et a choisi de vivre dans un quasi-anonymat entre New York et Monroeville.
 
  les Présentations des éditeurs et  les Biographies des auteurs  sont extraites. d'Amazon.fr
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