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   Editorial

Et bien, c'est simple : l'idée est que nous ne pouvons plus accepter de nous laisser tyranniser par la politique du négativisme tous azimuts qui fait que l'on ne nous parle que de ce qui va mal, alors que partout dans le monde et à tout instant, des milliers de gestes, de paroles, de décisions, d'évènements, d'hommes sont porteurs de positif, d'espoir, de générosité, de progrès, d'humanité. Il est grand temps de se bouger : à nous de les chercher, de les débusquer, d'y prêter attention, et surtout d'en parler autour de nous.

Nous ne sommes pas programmés pour désespérer de tout. Nous sommes aussi capables du meilleur.

Mettons en route la spirale du "mieux sur terre" pour en finir avec la spirale infernale du négativisme et tous ensemble nous en sortirons vainqueurs, plus humains et  plus heureux encore !!!

Isabelle, une terrienne

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20 novembre 2011 7 20 /11 /novembre /2011 11:06

 

Au Brésil, la justice stoppe la construction d'un barrage 
 
 
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  Victoire: le barrage de Belo Monte au coeur de la forêt amazonienne ne sera pas construit !! La justice brésilienne a ordonné le mercredi 28 septembre l'arrêt des travaux du gigantesque barrage hydroélectrique de Belo Monte en plein cœur de la forêt amazonienne, auxquels s'opposaient les Indiens de la région et les mouvements écologistes.
 

   La justice fédérale de l'Etat du Para, dans le nord du pays, a interdit au consortium Norte Energia d'altérer le lit du fleuve Xingu. Interdits donc "l'implantation d'un port, les explosions, la construction de digues, le creusement de canaux ou tous autres travaux qui modifient son cours naturel" et "portent atteinte à la faune ichtyologique".

 

   Les travaux du barrage prévoyaient un bouleversement total condamnant à mourir de faim des milliers de personnes et d'animaux. D'une puissance prévue de 11.200 mégawatts, soit près de 11% de la puissance installée du Brésil, le barrage de Belo Monte devait devenir le troisième barrage le plus important du monde après ceux des Trois-Gorges, en Chine et d'Itaipu, à la frontière entre le Brésil et le Paraguay. Considéré par les autorités comme un élément fondamental pour le développement énergétique du pays, avec un  investissement prévu de 11 milliards de dollars, la construction de ce barrage avait soulevé une forte opposition des Indiens, de la population locale et des défenseurs de l'environnement. La bataille contre 11 milliards de dollars a abouti à une décision sensée bien que l'institut  de l'environnement brésilien avait autorisé sa construction en janvier dernier et confirmé sa décision en juin.

 


"IL N'EST PAS RAISONNABLE QUE LES FAMILLES SOIENT AFFECTÉES"


  "Il n'est pas raisonnable de permettre que les innombrables familles, dont la survie dépend exclusivement de la pêche de poissons ornementaux sur le fleuve Xingu, se voient affectées directement par les travaux du barrage hydroélectrique", a estimé le juge.

 

   L'Association des éleveurs et exportateurs de poissons ornementaux d'Altamira avait notamment argumenté que les travaux auraient pu provoquer  la disparition des principales espèces de poissons de la région. Par ailleurs, les forêts sont les derniers poumons de la planète et quand elles sont en danger, les animaux sauvages de diverses espèces le sont évidemment aussi ...

 

Le Monde.fr avec AFP


 

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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 17:42

       Les terres agricoles de l'est de l'Allemagne, laissées à l'abandon après la réunification, abritent maintenant de nombreux oiseaux.
  
       D'une envergure de presque trois mètres, le pygargue à queue blanche plane majestueusement au-dessus des forêts et des champs déserts. La présence de cet impressionnant rapace sur des terres qui ont autrefois appartenu à une exploitation collective gérée par l'Etat est la preuve la plus visible d'une belle histoire ornitho-logique qui a commencé en Allemagne de l'Est après la chute du communisme, il y a plus de vingt ans.

 

     Sur les quelque 18 millions de personnes qui habitaient l'ex-RDA, près de 2 millions sont partis à l'Ouest dans l'espoir d'y trouver de meilleurs emplois. La nature ayant horreur du vide, les oiseaux ont pris leur place : selon les résultats d'une étude publiée pour l'atlas officiel allemand des oiseaux nicheurs, l'ancienne Allemagne communiste attire chaque année deux fois plus d'oiseaux nicheurs que l'ouest du pays. Et parmi les espèces actuellement très présentes dans l'est de l'Allemagne, certaines ont disparu ou sont menacées d'extinction dans l'Ouest, comme les grues, les cigognes noires, les pouillots verdâtres, les outardes barbues...
    

      A l'Est, le nombre de couples de pygargues à queue blanche est ainsi passé
de 185 en 1990 à 575 aujourd'hui ; et dès 1993, la hausse du taux de reproduction a
permis à ces oiseaux d'être retirés de la liste des espèces menacées. Ces régions sont devenues des refuges pour les oiseaux quand les coopératives de production agricole ont été détruites après la réunification. Un cinquième des terres agricoles s'est alors retrouvé en jachère. Les champs abandonnés se sont rapidement
transformés en véritables réserves naturelles - des sortes d'oasis où les fleurs
sauvages, les graminées et les mauvaises herbes poussent en toute liberté. Les
insectes sont revenus, puis les petits mammifères et, phénomène sans doute le plus
frappant, les oiseaux.
    

      L'est de l'Allemagne a aussi la chance de posséder des régions sauvages très peu
peuplées, qui étaient déjà des sortes de sanctuaires pour les oiseaux bien avant la
chute du communisme. Le delta de l'Oder, à la frontière entre la Pologne et l'Allemagne, est l'un des plus grands. Il s'étend sur plus de 10 000 hectares et attire chaque année plus des deux tiers de la population mondiale d'oies des moissons lors de leur migration. Les marécages aux alentours du fleuve sont officiellement devenus l'une des plus grandes réserves naturelles d'Europe en 1995 et constituent désormais une zone de reproduction pour les espèces rares.
     

       Quant aux organismes allemands de protection de la nature, ils achètent régulièrement des terres inoccupées qui appartenaient autrefois à l'Etat pour en faire peu à peu de nouvelles réserves. Certaines, comme Griever Holz, une zone de 200 hectares de forêts et de prairies du Mecklenburg, abritent les oiseaux les plus rares
d'Allemagne, comme l'aigle pomarin. Il y a plus de deux siècles, il était présent dans toute l'Allemagne ainsi que dans d'autres régions de l'Europe occidentale.

      Mais, à force d'être systématiquement chassé, il a presque disparu de l'Ouest dès
la fin du XIXe siècle. Aujourd'hui, la plupart se trouvent en Europe orientale. Ils arrivent au printemps pour se reproduire, après avoir parcouru 10 000 kilomètres
depuis le sud et l'est de l'Afrique, où ils hivernent. L'aigle pomarin a besoin d'un
milieu naturel diversifié et aussi préservé que possible. C'est dans les zones humides
entourées de forêts et de prairies qu'il trouve sa nourriture : campagnols, mulots,
grenouilles et petits oiseaux. Ce qui le place au sommet de la chaîne alimentaire dans
cette région.
    

     Selon Ulf Bâhker, naturaliste de l'association allemande de protection de la
nature, la Nabu, "si les oiseaux réussissent à se reproduire, c'est que nous sommes sur la bonne voie".

 

Tony Paterson.The Independant on Sunday.Londres

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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 21:57

          Qui sont-ils ces entrepreneurs français qui se sont mis résolument au vert ?:

 

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          Tristan Lecomte a choisi de cultiver son jardin. A 37 ans, le fondateur de la marque de commerce équitable Alter Eco a créé sa ferme en Thaïlande. « J'avais envie de passer du côté des petits producteurs" explique-t'il. Celui qui fut désigné parrmi les 100 personnes les plus influentes de la planète par le magazineTime fait pousser du riz bio et de la bergamote en guise de détergent. Et élève des buffles pour le biogaz et des porcs pour l'engrais naturel. Rien à voir avec la crise de la quarantaine.Tristan Lecomte a rencontré l'amour dans un avion : une hôtesse de l'air thaïlandaise. « Comment peux-tu te prétendre expert du commerce équitable alors que tu n'as jamais planté un radis », lui a-t-elle lancé. Evidemment, ce n'est pas en étudiant à HEC qu'il a appris l'agriculture biodynamique et la compensation carbone, pas plus qu'à L'Oréal, où il a commencé sa vie professionnelle.Son envie de changer le monde est née à la lecture d'un article du journal de rue Le Réverbère. La suite, il la raconte dans une autobiographie que publie ces jours-ci Flammarion : Comment je suis devenu plus humain... Mais Tristan Lecomte n'a pas totalement quitté le monde. Avec Pur Projet, il aide les multinationales, de Nestlé à Clarins, à reboiser la planète.

 

 

    img1631           Pierre-André Senizergues plante des arbres... avec les pieds, ou

plus exactement avec ses chaussures pour skateur de la marque Etnies.

Ce Français de 46 ans, installé en Californie, veut créer une forêt tropicale au Costa Rica dans la réserve de la tribu des Maleku. Grâce au projet "Buy a Shoe, Plant a Tree", un arbre sera planté pour chaque paire vendue de Jameson 2 Eco Shoes, fabriquées à partir de vieux  pneus et de plastique recyclés. Dès cette année, 35000 arbres seront ainsi plantés. Pierre-André Senizergues, qui réalise 200 millions de dollars de chiffre d'affaires avec Etnies, veut aussi produire plus proprement. « Nous avons repensé nos procédés de fabrication avec un système de collage à froid et choisi des sous-traitants à l'ouest de la Chine qui utilisent des énergies renouvelables comme l'hydraulique », explique le jeune patron, casquette vissée sur la tête.

 

K. M. de Challenge.

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2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 19:06

   

    Jouir d'une ombre bienveillante tout en rechargeant scooter ou voiture éléctrique, mobile ou ordinateur portable ...

 

    Telle est l'audacieuse et astucieuse proposition  du "sun tree" ou arbre énergétique. Ce mobilier urbain dont le premier exemplaire a été installé Jeudi 31 Mars à Venelles ( Bouches du Rhône) se compose d'un panneau solaire de 3 mètres de rayon soutenu par un tronc en bois.

 

    "C'est un produit 100 recyclable, explique Emmanuel Mannoni, président de la société SolarQuest. Chaque arbre solaire offre quatre prises de courant accessible, sécurité oblige, par un badge. C'est également un produit communiquant qui permettra d'être géolocalisé par tout conducteur dev oiture éléctrique, avec possibilité de réserver à distance une prise pour recharger son véhicule"

 

    Cette source d'énergie, propre, locale et autonome coûte 30.000 euros et "produit par an l'équivalent de 30.000 kms parcourus par une voiture" poursuit le dirigeant. L'entreprise qui vise en priorité les villes pilotes, et ensoleillées ! , développent des systèmes d'écomobilité, est déjà en contact avec des villes californiennes et du Moyen-Orient.

 

    L.Be- Le Monde du 3/4 Avril 2011

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