Les prisonniers brésiliens peuvent voir leur peine carcérale réduite.
Comment ? En lisant des livres.
e nombreux philosophes et écrivains sont unanimes : la lecture libère l’esprit. Et au Brésil, elle peut libérer des hommes. Une deuxième chance pour les 473627 détenus du pays.
e principe est simple : un livre lu = 4 jours de liberté. Tous les genres littéraires ( philosophie, science, etc.) sont mis a disposition des prisonniers. Ces derniers ont quatre semaines pour lire un livre de leur choix et disserter dessus. La copie est ensuite soumise à un jury qui décidera si la personne peut obtenir, ou non, une remise de peine. Au total, le détenu peut gagner jusqu’à 48 jours de détention en moins sur une année !
’ancien détenu Erwin James approuve ce système en regrettant de ne pas y avoir participé. Mais à travers les livres, il a trouvé une autre forme de liberté :
ne belle philosophie que certaines associations tentent d’instaurer en France.
’idée est venue au juge José Henrique Mallmann alors qu’ils découvraient des salles de gym américaines exploitant l’énergie produite sur les vélos. Et l’expérience montre que la proposition séduit. C’est du moins le cas à la prison de Santa Rita do Sapucai, à l’Est du pays. Là-bas, 8 prisonniers ont choisi de joindre l’utile à l’agréable puisqu’en plus d’y gagner en liberté, ils permettent aux rues de la ville d’être éclairées pendant la nuit. Et les autorités prévoient déjà d’installer très rapidement davantage de vélos.
’initiative fait partie d’un ensemble de mesures prises par le gouvernement brésilien dans le but de rendre plus supportable le quotidien des détenus dans les prisons surpeuplées du pays. Et si le projet, comme les autorités l’espèrent, pouvait aider à limiter les risques de récidive, ce serait définitivement une bonne nouvelle.
Nathalie Mayer, pour newzitiv.com