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   Editorial

Et bien, c'est simple : l'idée est que nous ne pouvons plus accepter de nous laisser tyranniser par la politique du négativisme tous azimuts qui fait que l'on ne nous parle que de ce qui va mal, alors que partout dans le monde et à tout instant, des milliers de gestes, de paroles, de décisions, d'évènements, d'hommes sont porteurs de positif, d'espoir, de générosité, de progrès, d'humanité. Il est grand temps de se bouger : à nous de les chercher, de les débusquer, d'y prêter attention, et surtout d'en parler autour de nous.

Nous ne sommes pas programmés pour désespérer de tout. Nous sommes aussi capables du meilleur.

Mettons en route la spirale du "mieux sur terre" pour en finir avec la spirale infernale du négativisme et tous ensemble nous en sortirons vainqueurs, plus humains et  plus heureux encore !!!

Isabelle, une terrienne

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10 août 2011 3 10 /08 /août /2011 16:13

L'AP-HP lance une évaluation des médecines dites, complémentaires

 

          Les Etablissements de l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) se penchent sur les médecines, dites complémentaires, comme l'ostéopathie, l'acupuncture, l'homéopathie et même l'hypnose.C'est l'un des points du plan stratégique 2010-2014 de l'AP-HP.

 

        "Il y a une vraie demande des patients pour ces médecines complémentaires. Elles sont pour la plupart, pratiquées en dehors de l'hôpital, en exercice libéral et souvent difficiles d'accès pour la majorité de la population." explique le Pr Jean-Yves Fagon, directeur du comité d'orientation en matière de médecines complémentaires et chef de service de réanimation médicale à l'Hôpital Européen Georges Pompidou.

Le but de l'AP-HP , centre hospitalo-universitaire de l'Ile de France, est de faire un état des lieux quantitatif  et qualitatif de l'offre existante, tant en termes de soins que d'enseignement, et de développer une activité de recherche. "On ne peut plus ignorer que ces médecines occupent une place grandissante pour les usagers" constate le Pr Fagon. Le but premier est d'évaluer ces pratiques, d'en vérifier la sécurité.

Aujourd'hui, il existe une trentaine de consultations d'ostéopathie sur l'ensemble des hôpitaux de l'AP-HP. "Il faut avant tout évaluer les conditions d'exercice, notamment les statuts des praticiens. Ensuite, il s'agira de mettre en place les procédures de validation, de recherche et de préciser la place des universités dans l'enseignement" poursuit le professeur.

 

          "Il y a une vraie volonté d'évaluer les médecines complémentaries. Des barrières ont sauté", constate Philippe Sterlingot, président du syndicat français des ostéopathes. Il note qu'il y avait de fortes réticences, il y a encore un an."

 

         Le chantier est important, car aujourd'hui l'ostéopathie n'a pas de reconnaissance réelle à l'hôpital public. S'il existe de nombreux points communs avec les autres professions de santé, l'ostéopathie n'est pas considérée comme une profession médicale, mais seulement comme une pratique. Il est donc difficile de définir un statut précis dans les contrats de travail, et les établissements peinent à convaincre les assureurs. Bien souvent, les praticiens doivent batailler pendant des années pour  faire entrer l'ostéopathie dans les services hospitaliers de maternité ou néo-natalogie. La plupart des praticiens interviennent souvent bénévolement, du moins à l'hôpital public.

 

        Seules 12% des maternités (63 sur 500) ont un ostéopathe dans leurs services. Pourtant, 76% des sage-femmes interrogées se disent convaincues de l'intérêt de cette pratique pour les nouveau-nés et conseillent à leurs patientes d'en consulter un  dès la sortie de la maternité.

 

Principal frein au développement de l'ostéopathie auprès du public: hormis par certaines mutuelles, ses actes ne sont pas remboursés.

 

de Pascale Santi, pour Le Monde

 

 

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