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   Editorial

Et bien, c'est simple : l'idée est que nous ne pouvons plus accepter de nous laisser tyranniser par la politique du négativisme tous azimuts qui fait que l'on ne nous parle que de ce qui va mal, alors que partout dans le monde et à tout instant, des milliers de gestes, de paroles, de décisions, d'évènements, d'hommes sont porteurs de positif, d'espoir, de générosité, de progrès, d'humanité. Il est grand temps de se bouger : à nous de les chercher, de les débusquer, d'y prêter attention, et surtout d'en parler autour de nous.

Nous ne sommes pas programmés pour désespérer de tout. Nous sommes aussi capables du meilleur.

Mettons en route la spirale du "mieux sur terre" pour en finir avec la spirale infernale du négativisme et tous ensemble nous en sortirons vainqueurs, plus humains et  plus heureux encore !!!

Isabelle, une terrienne

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24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 07:30

   C'est dès 2009 qu'en Inde ont été mis au point 2 types de véhicules solaires pour les déplacements urbains, dont l'utilité n'est plus à démontrer dans les métropoles très polluées du pays.
 

- Le premier est un prototype de voiture solaire, mis au point par un ingénieur de Bangalore, Syed Sajjad Ahmed, qui a lui-même fabriqué le véhicule à partir de matériaux de récupération. L'alimentation solaire des batteries lui donne une autonomie de 30 à 40 kms, suffisante pour les déplacements en ville.

- Si ce prototype est encore à l'état de prototype, un autre le cycle-rickshaw solaire, a déjà été mis en service à New Delhi.. Le cycle rickshaw est ce "tuk tuk" à pédales qui transporte tout le monde dans de nombreuses villes d'Asie et existe aussi en version motorisée. Une fois alimenté au solaire, avec une batterie de 36 volts, ce petit tricycle a une autonomie de 50 à 70 kms, soir "6 heures de route", explique Pradip K.Sarmah, le directeur du Centre de Développement Rural (CRD), qui a eu l'idée de ce projet.

Au départ, son intention était d'ailleurs plus sociale qu'écologique : il voulait surtout aider les conducteurs de ces tricycles, des Indiens très pauvres, pour la plupart venus des campagnes, souvent rackettés pour pouvoir louer ce véhicule et qui suent sang et eau à pédaler dans la chaleur, transportant en moyenne 30 à 40 personnes par jours, 10 à 12 heures par jour, pour une dizaine de roupies par course (soit environ 13 cms d'euros). Aujourd'hui, la batterie solaire du rickshaw allège considérablement leur effort et surtout, ils voient leur revenu garanti, car Pradip.K.Sarmah a créé une Rickshaw Bank, une coopérative qui loue les rickshaws pour une somme très faible et leur permet d'en devenir propriétaires "au bout de 18 à 24 mois". Lancé dans plusieurs villes d'Inde, ce transport public solaire attire aujourd'hui une nouvelle clientèle.

Pradip K.Sarmah a ensuite demandé à des étudiants du Massachusetts Institute of Technology (MIT) de développer une autre de ses idées, des charrettes de marchands de quatre-saisons, elles aussi solaires. "L'Inde compte 30 millions de vendeurs de fruits et légumes, qui traînent des charrettes lourdes dans les rues et qui vont bénéficier de cet outil de travail rénové", explique-t'il.. Quelques 5.000 de ces petits véhicules solaires (rickshaws et charrettes) circulaient déjà en Inde en 2009, "ce qui n'est pas beaucoup, mais a déjà des retombées, en montrant que ces solutions sont possibles."

A terme, Pradip K.Sarmah souhaite doter en véhicules solaires les nombreux petits métiers du secteur informel indien (vendeurs d'eau, collecteurs de déchets...). Il espère aussi étendre le rickshaw solaire "à 80 villes d'Inde en 4 ou 5 ans", et si ce modèle se développe à grande échelle, peut-être un jour remplacer les 500.000 rickshaws à pédales de New Delhi, voire à terme les 8 millions du pays, tout en créant des emplois.

extrait de 3Un million de révolutions tranquiles" de B. Manier.

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