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   Editorial

Et bien, c'est simple : l'idée est que nous ne pouvons plus accepter de nous laisser tyranniser par la politique du négativisme tous azimuts qui fait que l'on ne nous parle que de ce qui va mal, alors que partout dans le monde et à tout instant, des milliers de gestes, de paroles, de décisions, d'évènements, d'hommes sont porteurs de positif, d'espoir, de générosité, de progrès, d'humanité. Il est grand temps de se bouger : à nous de les chercher, de les débusquer, d'y prêter attention, et surtout d'en parler autour de nous.

Nous ne sommes pas programmés pour désespérer de tout. Nous sommes aussi capables du meilleur.

Mettons en route la spirale du "mieux sur terre" pour en finir avec la spirale infernale du négativisme et tous ensemble nous en sortirons vainqueurs, plus humains et  plus heureux encore !!!

Isabelle, une terrienne

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8 avril 2012 7 08 /04 /avril /2012 11:44

                

« Une bouteille à la mer », un film de Thierry Binisti d’après le roman de Valérie Zenatti, « Une bouteille dans la mer de Gaza », remporte le Prix national lycéen du cinéma

 

          Adapté du roman de Valérie Zenatti, "Une bouteille à la mer" de Thierry Binisti évoque la correspondance par bouteille à la mer interposé, puis par Internet entre Tal Lévine, une jeune Française de 17 ans arrivée depuis peu d'années à Jérusalem, et Naïm, un jeune Palestinien de 20 ans, "enfermé" dans la bande de Gaza qui est entourée d'un mur.

Tal vit avec ses parents et a un frère qui fait son service militaire. Naïm traîne avec d'autres garçons. Il s'occupe en livrant des tee-shirt et vit avec sa mère, infirmière dans un hôpital. Après un attentat meurtrier dont elle est témoin, Tal envoie une bouteille à la mer (Méditerranée) avec un message demandant à la personne qui la trouvera de correspondre avec elle. Voilà comment débute une belle relation épistolaire entre Tal et Naïm, qui va les changer tous les deux. 90 km et un conflit qui n'en finit pas les séparent. Thierry Binisti ne prend parti ni pour l'un ni pour l'autre camp, où les attentats et les tirs de roquettes peuvent survenir n'importe quand. C'est un film optimiste (on peut rêver) alors qu'un cochon ne peut pas poser son sabot sur le sol palestinien (voir Le cochon de Gaza) et que dans Une bouteille à la mer, un Palestinien ne peut pas mettre un pied sur la terre d'Israël. Le scénario de cette émouvante histoire a été écrit par Valérie Zenatti qui l'a adapté de son propre roman, Une bouteille dans la mer de Gaza (2005).

 

 

           "Ce film m’a bouleversée comme je l’ai rarement été ces derniers temps au cinéma. Un film intense d’une douce gravité qui possède et concilie la fraîcheur et l'incandescence de ses jeunes interprètes. Une brillante métaphore d’un conflit a priori insoluble auquel il apporte un vibrant message d’espoir. Un film plus convaincant que n'importe quel discours politique. Deux personnages bouleversants que la réalisation et la direction d’acteurs nous font prendre en empathie ainsi que ceux qui subissent la même situation. Une bouteille à la mer qui nous fait croire à l’impossible. Que des bouteilles à la mer peuvent arriver à destination. Réunir ceux que tout oppose. Et que des milliers de bouteilles, un jour, peut-être, arriveront à faire entendre leurs voix pacifistes et arriveront à briser le fracassant et assourdissant silence après les tonitruantes explosions de terreur et de haine. Un film ensorcelant, poignant comme un poème entremêlant tragédie et espoir, et les réunissant par la beauté lumineuse et clairvoyante des mots. Mon coup de coeur de ce début d'année 2012".

  une anonyme du web 

 

       

          "Le film, comme le livre, est un acte fort, une porte ouverte sur un futur pacifié. Valérie Zenatti a raison de dire que la littérature de jeunesse est la vraie littérature révolutionnaire. Car la jeunesse n’est jamais résignée, jamais défaitiste, elle croit envers et contre tout que la vie est belle et l’avenir po ssible. La fragilité même de cette espérance est l’atout maître du livre, qui la défend par son remarquable travail sur l’écriture,  et du film, qui lui donne une vraie consistance en faisant vivre à l’écran ses personnages, nous obligeant ainsi à nous identifier à eux, à partager leur angoisse et leur confiance en des lendemains meilleurs."

  par Anne-Marie Baron  

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