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   Editorial

Et bien, c'est simple : l'idée est que nous ne pouvons plus accepter de nous laisser tyranniser par la politique du négativisme tous azimuts qui fait que l'on ne nous parle que de ce qui va mal, alors que partout dans le monde et à tout instant, des milliers de gestes, de paroles, de décisions, d'évènements, d'hommes sont porteurs de positif, d'espoir, de générosité, de progrès, d'humanité. Il est grand temps de se bouger : à nous de les chercher, de les débusquer, d'y prêter attention, et surtout d'en parler autour de nous.

Nous ne sommes pas programmés pour désespérer de tout. Nous sommes aussi capables du meilleur.

Mettons en route la spirale du "mieux sur terre" pour en finir avec la spirale infernale du négativisme et tous ensemble nous en sortirons vainqueurs, plus humains et  plus heureux encore !!!

Isabelle, une terrienne

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12 avril 2012 4 12 /04 /avril /2012 18:52

                                 

                        Une tumeur maligne peut régresser.

   

    Tous les cancérologues le savent, même s'ils n'ont pas eu eux-mêmes l'occasion d'assister à un tel phénomène qui semble relever du miracle : il arrive que, même à un stade avancé, une tumeur maligne se mette soudain à régresser, puis disparaisse.

    A l'école normale  supérieure de Cachan, l'équipe d'Adam Telerman et de Robert Amson explore cette voie depuis des années, et vient d'élucider en partie le mécanisme biochimique par lequel une cellule cancéreuse peut se retransformer en cellule normale, ce qui pourrait déboucher sur une voie thérapeutique complètement nouvelle : déclencher à volonté le "miracle" rarissime qui se produit parfois dans la nature.

   Cette "réversion tumorale", l'équipe de Cachan l'a réussie in vitro sur des cellules cancéreuses humaines - qu'il s'agisse de leucémies, de mélanomes ou de cancers du sein, du côlon, du poumon. Des modèles biologiques de la réversion ont pu ainsi être étudiées, et ces expériences ont donc démontré que "la cellule tumorale est reprogrammable"

   "Par rapport à la plupart des chercheurs, nous regardons le cancer à l'envers" dit le professeur Telerman. Nous ne cherchons pas à comprendre comment une cellule saine devient tumorale, mais comment la cellule cancéreuse peut quitter ce phénotype malin." Pour le spécialiste, qui se place "du point de vue du cancer", une tumeur maligne est en somme une créature vivante, par définition anarchique et incontrôlable, et qui n'a ... aucun avenir. Mais elle dispose dans ses gènes d'un mécanisme de survie : la reprogrammation vers l'état normal. Si bien que, en son sein, d'innombrables mutations se produisent, et qu'un combat incessant se déroule entre les oncogènes ("la pédale d'accélérateur") et les gènes suppresseurs ("la pédale du frein").Le phénomène est d'autant plus compliqué que le système immunitaire de l'organisme s'en mêle, et attaque les cellules cancéreuses (via une certaine protéine "P53"). Tandis que ces cellules essaient de redevenir saines (à l'aide d'une autre protéine, "TCTP"). D'où un duel sans merci entre P53 et TCTP, qui "se lient pour tenter de s'étouffer mutuellement" ... sans trop se soucier de l'intérêt du patient.

    A Cachan, ce duel crucial fait désormais l'objet de recherches qui pourraient bouleverser la cancérologie .

 

de Fabien Gruhier, pour le Nouvel Observateur

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commentaires

E
Il ne faut jamais perdre espoir.<br /> <br /> Esther de http://www.mutuelles.org
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U
<br /> <br /> EXACTEMENT !!<br /> <br /> <br /> <br />
M
Bonjour,<br /> Le principe à l'envers peut être bénéfique.
Répondre
U
<br /> <br /> Nous voulons vraiment y croire !!!<br /> <br /> <br /> <br />